La députée Nilüfer Gündoğan a déclaré lundi vouloir revenir dans la faction Volt alors que le conflit entre elle et la faction parlementaire ne cesse de s’aggraver. Dans le programme Jinek, elle dit, flanquée de ses avocats Geert-Jan et Carrie Knoops, que c’est son droit de retourner dans la faction. Elle espère que les choses s’arrangeront entre elle et le chef du parti Laurens Dassen et la députée Marieke Koekkoek.
Gundoğan a été expulsée du groupe le mois dernier après des informations faisant état de comportements transgressifs, mais en référé, le juge a décidé qu’elle devrait être autorisée à revenir. Elle parlerait à Dassen du retour, entre autres, sous la direction d’un médiateur.
Dassen et le conseil d’administration du parti Volt veulent que Gündoğan retire d’abord les accusations de diffamation et de calomnie contre les treize personnes qui ont signalé des violations. Les employés de la faction Volt ne voudraient pas non plus travailler avec Gündoğan tant qu’ils laissent les déclarations, ont rapporté des sources plus tôt. La présentatrice Eva Jinek a déclaré que tous les employés appelleraient malades au retour de Gündoğan.
Mais Gündoğan vient d’élargir la déclaration, dit-elle à Jinek, au lieu de la retirer. Elle ne divulguera pas plus de détails. Après une publication du NRC dimanche dernier, dans laquelle cinq journalistes se sont exprimés de manière anonyme, Gündoğan sait « ce qui se passe vraiment ». Selon ses avocats, Gündoğan peut étayer cela avec des documents qu’elle a remis au ministère public. Selon Carrie Knoops, ce dont il s’agit exactement est « mûr pour une enquête », mais pas quelque chose à discuter à une table de talk-show.
Au NRC, un journaliste a déclaré que Gündoğan lui avait fait des avances non désirées. Quelqu’un d’autre a rapporté que Gündoğan l’avait frappée sur les fesses alors qu’elle était encore mineure. Les rapports précédents contre Gündoğan impliquaient du « harcèlement », des « abus de pouvoir » et des « piaffes ».
Gündoğan nie les allégations du NRC jeudi soir. La députée se dit « très axée sur les résultats » et son avocat la qualifie également de « stricte » pour ses employés. « Mais est-ce de l’intimidation? J’essaie juste d’obtenir des résultats. »