Les Néerlandais en tête avec Kudus, puis une belle réaction de l’équipe de Spalletti, en tête avec tous les points

Trois matchs, trois victoires. L’un plus convaincant que l’autre. Naples ne fait pas la différence entre l’Italie et l’Europe : il continue d’enchanter même en Ligue des champions. La victoire d’Amsterdam contre l’Ajax entre dans l’histoire : les Lancers sont balayés 6-1 malgré l’avantage initial de Kudus. Napoli n’avait jamais marqué six buts en Coupe d’Europe.

On savait que l’Ajax ne vivait pas un grand moment : il avait fait match nul le dernier du championnat face aux très modestes Go Ahead Eagles. Mais tout cela ne doit pas occulter la performance folle du Napoli, qui lorsqu’il a de l’espace et peut exprimer son football devient dévastateur. Très bien Raspadori, auteur d’un doublé, imparable Kvaratskhelia, un joueur qui ressemble à Steph Curry pour la façon dont il conditionne toute la phase défensive des adversaires. Et félicitations à Spalletti pour la mentalité de l’équipe : comme si de rien n’était, Napoli a continué à jouer quand il est tombé.

LE MATCH

Cela semble mal tourner lorsque Kudus dévie un tir de Taylor derrière Meret. Napoli joue vite, met beaucoup de technique en jeu. En plus, l’Ajax défend très mal. Olivera (elle aussi bonne) met l’égalisation sur la tête de Raspadori, même dynamique avec Kvara pour dessiner Di Lorenzo. L’Ajax quitte effectivement le terrain, mais il est indispensable que le trio arrive dans la dernière action de la première mi-temps. Anguissa récupère le ballon et fait courir Zielinski dans le vide de la défense hollandaise. Le Polonais remercie et marque, avant de quitter l’intervalle pour un problème physique (coupure contondante au mollet droit). En parlant de buts arrivés au bon moment, renseignez-vous auprès de Jack Raspadori : sur la première action de la seconde mi-temps une construction malheureuse et inutile par le bas entre le gardien de l’Ajax Pasveer et Bassey met Anguissa en position de servir le poker assist à l’ex Sassuolo. Ce n’est pas tout, car Kvara trouve le but qu’il méritait après avoir subi un sauvage de Tadic. Le Serbe lui-même, très frustré, se fait expulser pour une autre mauvaise intervention et il y a aussi de la gloire pour Giovanni Simeone. Et un splendide Napoli a déjà un pied et demi au deuxième tour.



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