L’enquête sur Arib au sujet d’un éventuel « règne de la terreur » se poursuit, malgré son départ de Kamer

L’enquête sur un éventuel comportement transfrontalier de l’ancienne présidente de la Chambre des représentants et membre du PvdA Khadija Arib se poursuit. Même si Arib a annoncé le week-end dernier qu’elle quitterait la Chambre à cause de cette affaire.

Le président de la Chambre des représentants et le président du présidium (la gestion quotidienne de la Chambre des représentants) l’ont écrit à la Chambre des représentants lundi après-midi.

Bergkamp écrit également que l’enquête qui a été ouverte sur la base de signaux anonymes « a été soigneusement et légalement établie ». Le président de la Chambre qualifie de « déplorable » le fait que l’ouverture d’une enquête ait fait l’objet d’une fuite.

Les membres de l’opposition Lilian Marijnissen, Renske Leijten (tous deux SP), Esther Ouwehand (Parti pour les animaux), Caroline van der Plas (BBB), Nicki Pouw-Verweij (JA21) et Pieter Omtzigt avaient demandé à Bergkamp des éclaircissements sur la situation entourant l’enquête à Arib.

Le présidium, qui comprend, outre Bergkamp, ​​les députés Roelien Kamminga (VVD), Michiel van Nispen (SP), Martin Bosma (PVV), Henk Nijboer (PvdA), Tom van der Lee (GroenLinks), Frank Wassenberg (PvdD) et Salima Belhaj (D66) a depuis signalé la fuite d’informations confidentielles.

Bergkamp rend les conseils d’un avocat public

CNRC signalé la semaine dernière que la présidence a ordonné une enquête sur Arib par le procureur de l’État. La raison en est une lettre anonyme reçue par la Chambre des représentants l’été dernier concernant le comportement de la députée PvdA pendant sa période en tant que présidente de la Chambre (2016 – 2021). Arib a été accusé « d’abus de pouvoir », « d’un règne de terreur » et « d’un environnement de travail dangereux ».

« Bien que la lettre soit anonyme, elle contient des signaux concrets et clairs qui indiquent qu’il peut y avoir
il y a (ou il y a eu) un environnement de travail très dangereux », écrit Bergkamp aux députés.

Les exemples de la lettre anonyme ont été confirmés par la direction officielle de la Chambre des représentants et sont également conformes aux accusations précédentes contre Arib. « D’un point de vue juridique, le signal
ajoutant ainsi du poids », explique Bergkamp dans sa lettre.

Parce que tant d’informations confidentielles sont maintenant devenues publiques, le présidium a décidé de rendre public l’avis du procureur de l’État.

Cela confirme ce que CNRC écrit auparavant : les plaintes envers Arib sont larges et structurelles. Des médecins d’entreprise et des conseillers confidentiels se sont entretenus avec 23 fonctionnaires entre 2018 et 2021, qui ont tous parlé de « plaintes constantes concernant des comportements indésirables » d’Arib. Ils savent par expérience que c’est « un nombre important, comme on peut le lire dans les conseils.

Arib a réagi furieusement

Arib a réagi furieusement à l’enquête, qu’elle a dû apprendre par les médias. Elle a parlé de « poignards anonymes » et d' »atteintes à ma dignité ». Samedi soir, le député du PvdA a annoncé qu’il avait décidé de démissionner de son poste de député pour cette raison. Le fait que son groupe n’ait pas demandé de clarification par écrit a également été une raison pour Arib de quitter la Chambre.

Le chef du parti PvdA, Attje Kuiken, a fait une conférence différente à ce sujet. Le PvdA n’avait pas signé la lettre parce que le parti la trouvait « plus pure », a écrit Kuiken sur Twitter. la faction avait informé Arib qu’elle soutenait le contenu de la lettre.



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