Note, voici comment les agences “cuisinent” le jugement sur l’Italie


Une bonne dose de Finance publiqueà combiner avec les perspectives de croissance économiquele contexte international et la stabilité du système de créditmais aussi un soupçon de dynamique sociale Et démographique en place dans le pays, sans oublier bien sûr les événements politiques. Le jugement de est attendu ce soir Moody’s sur la dette italienne, les premières post-électorales, mais dans la notation que les agences attribuent aux États, on ne connaît généralement que les acronymes qui distinguent la plus ou moins grande solidité de l’émetteur de la dette.

Les ingrédients et la recette

Au lieu de cela, ils s’ignorent souvent les ingrédients qui le composent et surtout la manière de les combiner pour arriver à ce résultat final qui affecte souvent considérablement l’appétit des marchés financiers et au-delà. Chaque agence suit sa propre recette, qui n’a peut-être pas de secrets évidents mais qui se distingue tout de même par quelque particularité, dans le procédé adopté ou dans les ingrédients qui le composent. Celui de Évaluations de la portée elle repose, par exemple, sur deux niveaux de jugement : le quantitatif, où les données déjà publiques sont objectivement évaluées et le qualitatif, plus discrétionnaire, où le “touche du chef“.

1) Les critères “objectifs”

Dans la première phase, cela quantitatif en effet, l’agence attribue un poids différent à chaque facteur de risque qui pèse sur la stabilité de l’émetteur souverain, en pratique elle établit le doses à placer dans le pot. La plus conséquente, qui pèse pour 35%, est due à la performance de l’économie nationale, suivie immédiatement par les finances publiques avec 25%. Sont ensuite pris en compte la conjoncture économique internationale et la stabilité du secteur bancaire, qui comptent chacun pour 10%, et la recette est complétée par les facteurs de risques environnementaux (5%), sociaux (5%) et de gouvernance (10%). arriver à une première note qui répond à critères essentiellement “objectifs”.

L’attention et la référence explicite portées aux trois critères ESG représentent en ce sens une des caractéristiques distinctives de la méthodologie Scope, qui n’est pas par hasard en train d’envisager une révision de la méthodologie de notation qui accordera encore plus d’importance à ces facteurs de risque (25% globalement, au lieu de 20%) au détriment des finances publiques (dont le poids passera plutôt de 25% à 20%). Cependant, ce n’est pas la seule particularité, car l’agence de notation accorde également une grande importance aux implications pour la solvabilité des pays qui ils émettent dans une monnaie de réserve internationalequi interviennent comme facteur d’ajustement entre le processus qualitatif et quantitatif.

2) L’ajustement monétaire

«Les monnaies mondiales – explique-t-il Alvise Lennkh-Yunus, Directeur Exécutif Secteur Souverain & Public of Scope Ratings – sont largement utilisés dans les transactions monétaires, financières et commerciales transfrontalières, ils ont donc à la fois des coûts et des avantages et peuvent affecter de manière significative sa solvabilité “. L’agence récompense par convention Trois entailler (degrés de jugement) en plus des États-Unis Et un pour le Japon, la Grande-Bretagne et les pays de la zone eurocorrigeant ainsi la notation dans l’étape intermédiaire vers la troisième et dernière phase, celle constituée par l’analyse qualitative.



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