Zola explique le phénomène Giroud, Boninsegna analyse l’Inter et Alvini parle de lui

Au premier plan sur Sportweek, le match de Ligue des champions entre Milan et Chelsea, avec l’ex-Blues italien qui révèle ce qui se cache derrière le grand moment de l’attaquant de l’AC Milan. Puis le face à face entre les Nerazzurri et Barcelone, le Londres de Dalla Bona et l’entretien avec l’entraîneur crémonais

Le double match de Ligue des champions entre Milan et Chelsea approche : c’est le match d’Olivier Giroud qui, tout droit venu de Londres, côté Blues, est arrivé à Milan pour jouer (et gagner) avec le maillot des Rossoneri. Pour raconter cette veille particulière du (double ex) bombardier français, Semaine du sport a-t-il demandé à Gianfranco Zola qui, en tant que député Sarri, a entraîné Giroud lui-même à l’époque de Chelsea. « Olivier est avant tout un excellent professionnel, intelligent et toujours juste. Il ne se plaint jamais, même quand, assis sur le banc, il aurait raison de le faire ». Explique l’ancien milieu offensif de la Nazionale, Napoli, Parme et Cagliari, ainsi que de Chelsea lui-même : « Giroud n’est pas rapide, il ne vole pas l’œil avec des jeux spectaculaires, il ne marque pas 30 buts en championnat… Mais il fait partie de ces attaquants aimés des coéquipiers, des milieux offensifs et des seconds attaquants, car il est très doué pour les mettre en position de bien jouer et d’être dangereux. Olivier ne revendique pas à tout prix le rôle principal pour lui-même, il sait se mettre en épaule pour les autres ».

Le Londres de Dalla Bona

Depuis le milieu des années 90, Chelsea a accueilli de nombreux joueurs et entraîneurs de chez nous, qui ont rarement déçu : de l’idole Zola – en fait – à Vialli, d’Ancelotti à Conte, de Cudicini à Jorginho… Nous avons retracé leurs histoires et nous avons demandé à Samuele Dalla Bona pourquoi en 1998 il « s’était échappé » d’Atalanta pour rejoindre Vialli et la colonie italienne de Londres : « En Angleterre, une mentalité différente et une pression nulle ». L’ancien milieu de terrain raconte à Sportweek la carbonara de Hasselbaink, l’a taquiné à Ranieri, la punition est allée à Babayaro. A la hauteur de l’expérience milanaise : « C’est ce qu’a fait Maldini avant la finale de la Ligue des champions 2003… ».

Bonimba et le but au Camp Nou

La Ligue des champions offre un autre double défi prestigieux : l’Inter et Barcelone jouent la qualification derrière le très performant Bayern Munich. On en parle avec Roberto Boninsegna, premier joueur de l’Inter à marquer contre les Blaugrana chez eux, en 70 : « Je me souviens surtout du poisson que j’ai mangé après ce match… ». Bonimba analyse l’Inter d’aujourd’hui : « Il nous manque un réalisateur, mais Lautaro-Lukaku ne les change avec personne : Romelu est la référence avancée, celle qui donne de la profondeur. Lautaro le contourne et frappe ».

Alvini se dit

Sur Semaine du sport cette semaine aussi une interview de Massimiliano Alvini, l’entraîneur crémonais débarqué en Serie A à 52 ans (« Je pense positif, ma devise est : amuse-toi et souris, la vie est belle »), le portfolio du Festival dello Sport della Gazzetta avec les plus grands protagonistes sont arrivés à Trento, la célébration du 60e anniversaire de la saga James Bond et… bien plus encore.



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