Dans l’histoire de l’Italie républicaine, il n’y avait jamais eu un pourcentage aussi faible d’électeurs pour la politique : selon le ministère de l’Intérieur, environ 64 % des Italiens ont voté pour le renouvellement de la Chambre, un chiffre en baisse de 10 % par rapport au précédent. .de 2018.

« Nous sommes confrontés à un déclin extraordinaire – a commenté Roberto D’Alimonte, professeur de système politique italien à l’Université Luiss et expert en systèmes électoraux vidéo en direct sur le site Web de Sole 24 Ore -. Jusqu’à présent en termes de participation, le pire écart entre une élection et la précédente était de 5 % entre 2013 et 2008. Dix points de pourcentage, c’est le double. C’est un fait sensationnel qui nous place parmi les pays européens où il y a le moins de vote ».

L’AFFLUENCE AUX ÉLECTIONS POLITIQUES

Chargement …

Sur les raisons de cette forte augmentation de l’abstention, D’Alimonte est convaincu qu’il s’agit d’un mélange de facteurs : « La météorologie peut jouer un rôle, car dans de nombreuses régions du pays, le mauvais temps a rendu le vote difficile, mais cela peut avoir un poids autour de 2 points de pourcentage. Le système électoral peut avoir un rôle que nous avons vu dans le sud, où le pourcentage s’est effondré et l’une des raisons est l’absence de vote préférentiel. La raison la plus forte, cependant, en est une autre : la faiblesse des partis. Les jeunes n’ont pas l’habitude de voter, il n’y a pas de partis qui les accompagnent pour voter ».

Le graphique ci-dessus montre les données de participation pour le renouvellement de la Chambre pour toutes les élections de 1948 à aujourd’hui. Le maximum est atteint deux fois à mérite égal : 93,8 % en 1953 et 1958. A partir de 1976 (93,4 %) s’amorce une baisse jusqu’en 2001, puis un rebond en 2006 (83,6 %) et encore une baisse continue, élection après élection, jusqu’à aujourd’hui. bas.



ttn-fr-11