Si le point culminant d’une émission télévisée de deux heures le vendredi soir dans ce qui est actuellement considéré comme l’un des pays les plus développés du monde est trente secondes de gémissements de chat, alors ce pays ne mérite pas la télévision. Mais à une époque où personne n’obtient ce qui est dû, c’est exactement ce que VTM, à peine cuit, la broche à côté ne clapotant pas sur le bord, chaque semaine.
Dans Je peux voir ta voix deux Flamands inconnus doivent deviner lequel des sept Flamands également inconnus mime et qui ne le fait pas. Ils sont assistés en cela par un panel fixe de six Flamands bien connus et un autre Flamand bien connu qui n’appartient pas au panel permanent, qui interprète ensuite une chanson à la fin avec le Flamand inconnu, qui peut ou non avoir joué retour si loin, pour l’occasion et contrairement au célèbre Flamand qui chante vraiment. La présentation a été confiée au Flamand Jonas Van Geel, qui n’est malheureusement pas resté un inconnu.
Dans le tour de la première impression, un joueur, qu’il soit ou non, uniquement sur la base de son apparence, doit immédiatement se faire foutre. Dans le tour Lipsync, les autres exécutent un acte où ceux qui ne peuvent pas chanter se synchronisent sur la voix de quelqu’un qui le peut, et ceux qui peuvent chanter aussi, mais sur leur propre voix. Dans la série Test Picture, nous voyons des images des chanteurs possibles dans leur habitat naturel, sur lesquels tout est réel avec les talentueux, et ce n’est pas le cas avec les malheureux vocalement. À la fin, vous les voyez chanter sans son, puis avec une fraction de seconde.
-halètement-
Dans la ronde Sound Cabinet, les trois survivants chantent en direct, mais avec leur voix déformée, et les deux Flamands inconnus peuvent « zapper » entre les trois. Enfin, lors de la ronde d’interrogatoire, avec l’aide du Fleming bien connu qui n’est pas sur le panneau, les deux peuvent poser aux deux Flamands inconnus restants un certain nombre de questions oui-non, et le spectateur qui n’a pas été porté loin avec un mal de tête fendant d’ici là gagne. .
Un programme ne devient pas plus belge. Un enchevêtrement de règles, un conteneur chargé d’ineptes qui doivent donner leur avis sur chaque détail tatillon, ne cherchant jamais à livrer quoi que ce soit de la plus haute qualité, non, essayant juste de vendre du piétinement sur place et des palabres sans fin comme de l’artisanat. Et ce qui le rend le plus belge : c’est de la merde importée. Nous ne pouvions même pas l’inventer nous-mêmes.
Il y a un quart de siècle, un programme comme celui-ci se terminait en une demi-heure, dans lequel on choisissait un groupe de recherche (trois Flamands connus ou un Flamand inconnu) et trois lecteurs. Il serait diffusé un mardi et les gens chercheraient qui pourrait chanter. Et ça pourrait être à moitié amusant.
Felice se retourne dans sa tombe.