« Ce que nous vivons depuis le 24 février, c’est un retour à l’ère de l’impérialisme et des colonies. La France s’y refuse et s’entêtera à œuvrer pour la paix », a souligné mardi le président français.
« Qui est hégémonique de nos jours si ce n’est pas la Russie ? », s’est-il demandé. « Ceux qui se taisent aujourd’hui sont complices du nouvel impérialisme. Cela montre un cynisme contemporain qui perturbe notre ordre international sans lequel la paix n’est pas possible », a déclaré Macron.
L’Ukraine a demandé plus tôt lors de la réunion un tribunal séparé à grande échelle pour juger les crimes de guerre de la Russie. Jusqu’à présent, cependant, les alliés ukrainiens ont été tièdes. Au lieu d’un tribunal spécial, de nombreux pays considèrent les organes existants tels que la Cour pénale internationale (CPI) comme le meilleur forum pour poursuivre une affaire contre la Russie. Mais cela ne suffit pas pour les responsables ukrainiens, qui craignent que la CPI ne tienne pour responsables que ceux qui ont directement commis les crimes, plutôt que les hauts responsables de l’administration Poutine. De plus, la CPI ne pourra pas poursuivre la Russie pour les violations, car la Russie n’a pas ratifié le Statut de Rome – l’accord international qui a établi la Cour en 2002.