Energie, Draghi : “Décret d’une valeur de 14 milliards, en plus de près de 50 ces derniers mois”


Un nouveau dispositif d’accompagnement, le troisième, qui, comme l’a expliqué le Premier ministre Mario Draghi lors de la conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres qui a donné son feu vert au décret Aid ter, se développe selon trois canaux. «Aide aux familles et aux entreprises pour faire face à la crise énergétique et, plus généralement, à la vie chère. Intervention pour accélérer les réformes structurelles du PNR. Et de mettre en œuvre la diversification énergétique à partir du gaz russe, et vers les énergies renouvelables ». La mesure prévoit, parmi les mesures, une prime de 150 euros pour les revenus jusqu’à 20.000 euros et la baisse des accises sur les carburants prolongée jusqu’au 31 octobre

Un ensemble de mesures sans faire de nouveaux déficits. « Soit dit en passant – dit Draghi -, aujourd’hui nous sommes 14 milliards, plus les 17 milliards du décret bis, nous arrivons à un montant d’environ 31 milliards. Il semble répondre à la demande d’un écart de 30 milliards, à moins de penser à un écart tous les mois ». Des interventions, a poursuivi le chef du gouvernement, qui « se sont ajoutées aux près de 50 ces derniers mois. Globalement, nous parlons d’un chiffre égal à 3,5 % du PIB, ce qui nous place parmi les pays qui ont le plus dépensé en Europe. La tendance de l’économie italienne nous permet d’aider les familles et les entreprises sans modifier les comptes publics. Je répète : soutien à l’emploi, croissance des entreprises et des familles et des plus faibles : tel est l’agenda social du gouvernement que j’ai eu l’honneur de présider. Il n’y a pas de raison de dévier si la croissance s’accompagne de l’équilibre des comptes : les ressources sont là. Ce qui compte, c’est que les réformes se poursuivent : c’est l’environnement favorable à la croissance. La croissance n’est pas produite par les gouvernements mais par les Italiens ».

Il y a un ralentissement de la croissance mais pas de symptômes de récession

Concernant l’état de santé de l’économie en ce moment, Draghi a expliqué que « les prévisions indiquaient 3 aujourd’hui nous sommes à 3,4 ou 3,5. L’année dernière, nous sommes passés à 6,5. L’année prochaine, ils s’attendent à une demi-récession, il y a clairement un ralentissement mais il n’y a aucun symptôme de récession ».

Franco, au total 66 milliards d’aides, le déficit reste à 5,6%

Aux côtés de Draghi en conférence de presse, les ministres de l’Economie et des Finances Daniele Franco (“J’espère que le prochain gouvernement aura un ministre aussi bon que Franco”, confiait l’ancien président de la BCE) et de la Transition écologique Roberto Cingolani. Aujourd’hui, explique Franco, “nous allouons 14 milliards au total”, qui s’ajoutent à ceux des derniers mois devenus 66. “Nous avons consacré 33 milliards à l’énergie, avec les dix milliards d’aujourd’hui devenus 43. La dette reste à 5,6 %, indiqué dans le Nadef et dans le Def ». La couverture du décret découle de l’augmentation des revenus, de la rationalisation des postes du bilan et du mécanisme de compensation appliqué aux sources renouvelables

Après la conférence de presse, Draghi se rendra dans la région des Marches, à Ostra dans la province d’Ancône, pour visiter les zones touchées par les intempéries et présider les réunions opérationnelles avec la coordination des secours et avec les autorités locales. “Je voudrais exprimer ma proximité et celle de nous tous à toutes les familles des victimes – a déclaré Draghi à l’ouverture de la conférence de presse -. Pour le moment il y a 10 morts mais la situation évolue A la fin de la conférence de presse j’irai dans les Marches pour exprimer personnellement cette participation de nous tous. Curcio est là depuis ce matin, le CDM a approuvé l’état d’urgence avec 5 millions pour les premiers secours ».



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