Malgré les signes de ralentissement de l’industrie métallurgique enregistrés en juin, en raison de l’impact de la guerre en Ukraine sur la hausse des prix de l’énergie et l’approvisionnement en matières premières, les entreprises orientées vers l’embauche prédominent dans le secteur, par rapport à celles qui prévoient pour réduire le personnel. . Malgré des niveaux d’emploi positifs, 71% des entreprises au deuxième trimestre déclarent avoir rencontré des difficultés pour trouver les profils professionnels nécessaires à l’exercice de l’activité, un pourcentage bien supérieur à 56% en juin 2021.

C’est ce qui ressort de l’enquête présentée par Federmeccanica qui montre qu’au deuxième trimestre des entreprises mécaniques, contre 21% des entreprises qui envisagent d’augmenter leurs effectifs, 11% s’attendent à devoir les réduire. Le solde positif est de + 11 %, en baisse après 25 % au quatrième trimestre 2021 et 15 % au premier trimestre 2022.

Les figures techniques traditionnelles sont difficiles à trouver

Parmi les types de compétences recherchées, les plus difficiles à trouver sont les techniques de base traditionnelles (46,1%), tandis que les technologies avancées numériques et les transversales (comprises comme la capacité à résoudre des problèmes, à prendre des décisions, à travailler en groupe, à communiquer, autonomie) a recueilli un peu plus de 22 % des réponses. Les 9,6 % d’entreprises restantes recherchent des personnalités professionnelles présentant d’autres caractéristiques spécifiques (travailleurs qualifiés).

Dans le secteur, le décalage était supérieur aux 43,3% enregistrés parmi les autres entreprises

Dans l’échantillon d’entreprises ayant participé à l’enquête Federmeccanica, l’inadéquation, ou la rencontre difficile entre la demande et l’offre de travail en mécanique, est donc supérieure à celle enregistrée en septembre par la base de données Excelsior (Unioncamere et Anpal), selon laquelle la La difficulté à trouver signalée par les entreprises des différents secteurs touche 43,3% des embauches prévues, soit une hausse de 7 points par rapport à septembre 2021 où le manque d’adéquation entre demande et offre d’emploi concernait 36,4% des profils recherchés.

«Et pourtant – souligne le directeur général de Federmeccanica, Stefano Franchi -, dans notre secteur, le recrutement se déroule dans des réalités industrielles qui permettent la croissance personnelle et professionnelle et avec les protections du contrat national. On écarte, entre autres, les retards dans l’orientation scolaire et les coupes dans le programme d’alternance études-travail. Il y a et évidemment des problèmes structurels dans notre pays qui sont difficiles à résoudre et qui ne font qu’amplifier les problèmes critiques dans une phase difficile comme celle que nous vivons ».



ttn-fr-11