tun jour par mois de absence payée pour tous les employés qui souffrent d’un “cycle douloureux”. Une décision, celle de la société vénitienne de logistique et de transport maritime Ormesani, qui est révolutionnaire dans un pays où il n’y a pas de loi établissant le droit de congé menstruel pour les personnes souffrant d’ovaires polykystiques ou d’endométriose, maladies dont environ 3 millions de femmes souffrent.
Congé menstruel, entreprise pionnière en Vénétie
Mais malgré cela, en Italie, le congé menstruel est encore considéré comme un sujet très tabou, à tel point que celui d’Ormesani c’est l’un des premiers cas d’affaires dans le pays.
Un choix à contre-courant un congé par mois à 100% du salaire sans la demande d’aucun certificat médical, ni l’autorisation du chef de service. Une formule basée sur la confiance absolue et la protection de la vie privée des employés.
Travailler en mauvaise santé ne profite même pas à l’entreprise
L’entreprise vénitienne experte en logistique, expédition et opérations douanières, elle compte une centaine de salariés dont plus de la moitié sont des femmes. Avant de mettre en place le congé menstruel, une enquête interne a été menée auprès des salariées, pour comprendre l’utilité et la bienvenue de cette facilité. Le résultat a été très favorable.
Ainsi, en août, l’initiative a commencé dans le but de améliorer le bien-être en entreprise. En fait, explique l’entreprise : une journée de repos à la maison vaut mieux qu’une journée passée au bureau avec des nausées, des vertiges et des malaises, avec des répercussions relatives sur la qualité du travail. Une mesure donc qui, au bénéfice des salariés, indirectement, il favorise également l’entreprise. Ormesani fournira également gratuitement à ses employés des serviettes hygiéniques, en les distribuant dans les salles de bain.
Quels pays accordent un congé menstruel
Là L’Espagne a été le premier pays de l’UE accorder aux femmes le droit au congé menstruel à celles qui souffrent de douleurs menstruelles très sévères et donc invalidantes.
Mais l’opinion publique sur la question est cependant divisée. Si pour beaucoup, en effet, c’est une grande victoire, selon d’autres, la congé risque de discriminer encore plus les travailleusesconsidérées comme plus vulnérables que leurs homologues masculins.
Cependant, il reste qu’en Europe, pour le moment seule l’Espagne a introduit ce droit. Dans le reste du monde, cependant, certains autres pays y ont pensé. En particulier l’Asie, bien plus que les autres continents.
Les femmes ont ce droit dans Japondans Corée du Suddans Indonésieà Taïwan et en Zambie.
Et que se passe-t-il en Italie ?
Dans notre pays, le débat porte plus sur les réseaux sociaux que sur la politique. Et, en effet, après là projet de loi présenté en 2016 par quatre députés du Parti démocratequi n’a d’ailleurs jamais été débattue au Parlement, chaque proposition ultérieure s’est échouée dans les tiroirs.
Pour l’instant, la seule chose qui a été réalisée a été là Réduction de TVA sur les serviettes hygiéniques. Une initiative « incomplète », cependant, puisqu’il n’a pas été réduit à zéro ou réduit à 4% comme le demandaient les associations et mouvements féministes, mais seulement réduit à 10%.
Rien de comparable avec d’autres nations européennes comme, par exemple, l’Irlande et Royaume-Uni, où la taxe sur les tampons n’existe plus.
iO Donna © REPRODUCTION RÉSERVÉE