Inzagi : "Nous devions être parfaits, nous ne l’étions pas. Le Bayern parmi les plus forts d’Europe"

Les mots de l’entraîneur des Nerazzurri après la défaite en Ligue des champions contre les Allemands : « On a eu des occasions de rouvrir le match avec Dzeko et Correa, mais il fallait faire mieux sur le but de Sané. »

Que les débuts de la Ligue des champions seraient un « crash test » n’était pas un secret. L’Inter a été victime de la fureur qualitative du Bayern Munich et a métabolisé sa troisième défaite de la saison. Simone Inzaghi fait de même en fin de match : « On a été trop serrés dans les 20 premières minutes, on a trouvé une des équipes les plus fortes d’Europe, extraordinaire et intense. Il fallait s’échapper plus vite sur la passe décisive de Kimmich et le ballon devait être couvert par plus. Nous devions faire mieux, mais en deuxième mi-temps, nous avons pressé et avons eu l’occasion de rouvrir le jeu également avec Dzeko et Correa ».

Les mots

Sept tirs encaissés dans les 25 premières minutes et neuf au but en première mi-temps, selon les statistiques d’après-match. Mais pour Inzaghi la discussion est plus large : « Il fallait être parfait et on ne l’a pas été. On a fait des erreurs en défense comme sur les deux buts du derby, il fallait être meilleur en lecture avec des joueurs comme Sané et Coman. le jeu était ouvert. quand on a encaissé le deuxième but, il y avait des espaces. Mais je ne me souviens pas de beaucoup d’arrêts d’Onana. »

D’Ambrosio

Le défenseur, titulaire pour la première fois cette saison et protagoniste du but du 0-2, s’exprime plutôt immédiatement en marge : « Nous savions que c’était difficile, le Bayern est l’un des favoris pour gagner. Nous avons joué un bon match, nous avons essayé de les mettre en difficulté : on n’a pas réussi à marquer. Puis si tu donnes une demi-chance il te punit. Qu’est-ce qu’on rate ? Je ne sais pas, avec le travail tu peux ajouter des choses inattendues. L’obsession bat le talent, il faut juste je dois travailler « . La saison est évidemment encore longue comme le souligne Danilo D’Ambrosio : « On ne lâche rien, on a l’habitude de ne pas lâcher et de tout faire pour les buts. Après Milan on a compris qu’on pouvait gagner, on n’a pas été lucide. dans certaines situations. Nous analyserons ce jeu jusqu’à ce que nous devenions parfaits. »



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