Le député conservateur britannique Jacob Rees-Mogg, qui a toujours exprimé son scepticisme quant à la nécessité de lutter contre le changement climatique, a été nommé secrétaire d’État aux affaires, à l’énergie et à la stratégie industrielle dans le nouveau gouvernement de la première ministre Liz Truss. On craint qu’il ne retarde l’objectif de réduction des émissions de CO2 à zéro d’ici 2050.
Dans le passé, Rees-Mogg a critiqué «l’alarmisme climatique» et a soutenu que l’humanité devrait s’adapter au changement climatique plutôt que de l’atténuer. Selon lui, la poursuite des émissions nettes nulles est à l’origine des prix élevés de l’énergie.
Après sa nomination, Rees-Mogg a déclaré qu’il voulait en faire une priorité pour aider les gens avec leurs factures d’énergie nettement plus élevées. Le gouvernement proposera bientôt un ensemble de mesures pour aider la population, semble-t-il. Selon l’agence de presse Bloomberg, Truss prévoit d’allouer 130 milliards de livres (151 milliards d’euros) pour épargner aux ménages des factures énergétiques élevées. De plus, une enveloppe de 40 milliards de livres (plus de 46 milliards d’euros) serait prête à soutenir les entreprises.
Nouvelle équipe ministérielle
Le Premier ministre Truss a annoncé sa nouvelle équipe ministérielle tard mardi soir. Kwasi Kwarteng devient ministre des Finances, dans le cabinet de Boris Johnson il était ministre des Affaires économiques. James Cleverly est responsable des Affaires étrangères et Thérèse Coffey devient vice-Premier ministre et ministre de la Santé.
Ben Wallace est et reste le secrétaire à la Défense. Suella Braverman deviendra la nouvelle ministre au ministère de l’Intérieur et succèdera à Priti Patel, qui a annoncé sa démission lundi. Les nouveaux ministres peuvent commencer mercredi, lorsque la première heure des questions parlementaires est au programme.
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