Rapport de cotes 29-4Les Lionnes orange se sont miraculeusement qualifiées pour la Coupe du monde 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande. La remplaçante Esmee Brugts, âgée de 19 ans, a fait le libérateur 1-0 contre l’Islande à la 93e minute à Utrecht ce soir avec un centre tournant.
Par Tim Reedijk
Pure, pure incrédulité. Pendant quatre-vingt-dix minutes, Orange avait pris d’assaut le but de l’Islande. Un ratio d’opportunité de 29-4 (11-1 au but) et pas moins de quatre ballons sur la transversale et le poteau. D’innombrables fois, la gardienne islandaise Sandra Sigurdardóttir (35 ans) a soutenu son équipe. La petite nation du football était à quelques minutes d’un billet direct pour la Coupe du monde.
Jusqu’à ce moment, où personne ne s’y attendait plus, bien avant le temps d’arrêt. La remplaçante Esmee Brugts (19 ans), le plus grand talent de la sélection, a tâtonné le ballon au-dessus de la ligne, ce qui a conduit à une frénésie totale dans le Galgenwaard Stadium bien rempli. Une vraie bataille d’usure, une pluie d’opportunités, mais finalement suffisante pour un placement direct en Coupe du monde.
Pour de nombreux grands pays européens du football, la dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde était incontournable. Suède, Espagne, Danemark, Norvège, Allemagne, France : tous qualifiés depuis longtemps. Et que dire de l’Angleterre, championne d’Europe, de la sélectionneuse nationale Sarina Wiegman ? Cela a mis fin à la qualification pour la Coupe du monde après une nouvelle victoire époustouflante sur le Luxembourg (10-0) avec dix victoires en dix matches et une différence de buts absurde de 80-0.
• Lis ici les réactions van Jonker, Miedema et Van der Gragt
Perte de points contre la République tchèque
Non, alors Orange. Cela a encore dû fonctionner, en fait, a même dû effacer un point par rapport au leader l’Islande, le numéro quatorze au classement mondial de la FIFA. Le tout motivé par une défaite de deux points contre la modeste République tchèque dans le groupe de qualification pour la Coupe du monde. L’Islande, il faut le dire, a également fait un excellent travail lors des qualifications en battant tous ses adversaires sauf l’Orange. L’année dernière, c’était 0-2 à Reykjavik. Ce sont les deux seuls buts que l’Islande a dû encaisser pour le dernier tour de jeu, dans un match où les Orange n’avaient pas eu la tâche facile.
Que l’Islande est difficile à passer, prouvé une fois de plus. La première mi-temps correspond exactement à ce qui était attendu. L’Orange a créé une chance pour une chance et l’Islande s’est effondrée loin. De temps en temps, l’équipe de l’entraîneur national Andries Jonker proposait des attaques magnifiquement jouées, mais dix-huit occasions en première compagnie (contre une islandaise) n’ont pas suffi à dépasser le gardien islandais.
Trois fois contre la barre
Il est frappant de constater que l’équipe néerlandaise a frappé la barre pas moins de trois fois au cours des 45 premières minutes, via Stefanie van der Gragt, Renate Jansen et Daniëlle van de Donk. Cette dernière a également vu un pari annulé – tous quelques jours après avoir raté des occasions imposées lors du match amical contre l’Écosse et promis de s’améliorer pour le match contre l’Islande. Les Néerlandais ont également maintenu la pression sur l’Islande en seconde période, qui s’est bien sûr effondrée avec impatience, sachant qu’un point suffisait pour un placement direct en Coupe du monde. Mais un but n’est jamais venu.
Jonker a sorti tous les jokers, comme la meilleure buteuse d’Eredivisie Fenna Kalma qui a marqué contre l’Ecosse vendredi. Le milieu de terrain Damaris Egurrola est également entré. À l’incrédulité de tous, elle a frappé le poteau après que trois balles aient touché la barre transversale en première mi-temps.
Au moment où tout le monde semblait perdre espoir, il y a eu ce moment de Brugts. Après le coup de sifflet final, les joueurs islandais se sont effondrés en masse. Et à Oranje tout le monde s’est embrassé, avec soulagement, avec joie. Après avoir atteint la finale en 2019 – d’ailleurs après que la qualification n’ait été obtenue qu’après les barrages – l’équipe d’Orange peut faire une autre tentative en Australie et en Nouvelle-Zélande l’été prochain.
Tirage au sort le 22 octobre
Les footballeurs néerlandais entendront samedi 22 octobre quels pays ils rencontreront l’année prochaine lors de la phase de groupes de la Coupe du monde. Le tirage au sort aura ensuite lieu dans la ville néo-zélandaise d’Auckland. Pour la première fois, un tour final mondial des joueurs de football se déroulera dans deux pays : l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
32 pays participent à la neuvième édition de la Coupe du monde féminine, huit de plus que lors de la précédente Coupe du monde en France en 2019. Le tournoi commence le 20 juillet 2023 à Aucklandla finale est lancée 20 août à Sydney.
Lors du tirage au sort, les 32 pays sont répartis en huit groupes. Les numéros 1 et 2 de chaque groupe accèdent à la phase à élimination directe. La Coupe du monde se déroule à dix stades dans neuf villes différentes. Deux stades sont utilisés à Sydney. Les autres villes hôtes sont Melbourne, Brisbane, Perth et Adélaïde en Australie et les villes néo-zélandaises d’Auckland, Dunedin, Wellington et Hamilton.
La vente des billets pour la Coupe du monde démarre plus de deux semaines avant le tirage au sort, le jeudi 6 octobre.
Regardez toutes nos vidéos sur les Lionnes Orange ici.
Accès gratuit et illimité à Showbytes ? Qui peut!
Connectez-vous ou créez un compte et ne ratez aucune star.