Cette semaine, la Wetstraat s’est réveillée de sa torpeur estivale en fanfare. Comme si les politiciens découvraient d’emblée que les prix de l’énergie explosent. Après que le premier ministre a mis en garde contre cinq à dix hivers difficiles. La panique dans la Wetstraat s’est traduite par une cacophonie de propositions et d’idées, de profils et de disputes enfantins. Une ministre de l’Energie qui n’arrête pas de parler de “centrales à crack”, de “dogmatisme” lui répond une présidente de sa majorité. Les citoyens et les entreprises, qui regardaient leur facture anticipée, étaient impuissants et en colère devant un triste creux politique. S’il y avait eu une taxe sur l’anti-politique cette semaine, il y aurait eu assez d’argent pour réduire drastiquement les prix de l’énergie. Et puis se plaindre que le centre est vide.
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Carl Devos : “C’est la conséquence d’être un électeur”
