Schiphol, « monopoliste », refuse l’espace de vente aux étrangers "Ne peut pas et ne devrait pas"

Schiphol refuse de louer un espace de vente à un entrepreneur qui souhaite ouvrir un magasin d’alcools, derrière le contrôle des passeports. Selon l’entrepreneur, Richard van Nieuwenhoven Helbach, Schiphol ne souhaite attribuer le précieux espace de vente qu’à sa propre filiale Schiphol Airport Retail, enfreignant ainsi la loi. Schiphol prétend être en mesure de décider par lui-même qui il laisse échanger à l’aéroport.

Van Nieuwenhoven veut ouvrir un magasin de boissons dans le salon 3, derrière la sécurité et le contrôle des passeports, sous le nom de “Spirits of Schiphol”. Selon Van Nieuwenhoven, son magasin ajoute quelque chose à l’offre de Schiphol, grâce au concept de liqueurs et de boissons principalement hollandaises. Il y a déjà au moins un débit de boissons dans chaque salon de l’aéroport.

Schiphol a rejeté la proposition de Van Nieuwenhoven et de ses partenaires commerciaux. L’aéroport reçoit de nombreuses demandes d’entrepreneurs, mais l’espace commercial est rare. Quiconque souhaite louer un espace commercial à Schiphol – derrière la sécurité – doit répondre à des exigences de sécurité strictes, ce que Van Nieuwenhoven ne réussit pas, selon Schiphol.

Monopoliste

Van Nieuwenhoven qualifie Schiphol de monopole car, selon lui, l’aéroport alloue principalement des espaces commerciaux à la filiale Schiphol Airport Retail. “Ce n’est pas possible et ce n’est pas permis”, déclare Van Nieuwenhoven.

Le directeur de Schiphol, Dick Benschop, ne veut pas répondre à cette accusation de monopole, car il ne connaît pas ce dossier spécifique, mais affirme que son aéroport offre un espace non seulement pour les marques mondiales, mais aussi pour les produits néerlandais. Il confirme que Schiphol a le dernier mot sur qui peut et qui ne peut pas s’installer à Schiphol.

Au juge

Van Nieuwenhoven dit qu’il n’en restera pas là. Bien que l’Autorité néerlandaise des consommateurs et des marchés (ACM) ait déjà rejeté son dossier par manque de temps et d’impact social insuffisant, l’entrepreneur souhaite saisir les tribunaux pour faire valoir son droit.



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