Albert Verlinde a été durement taclé à la table de l’Op1 hier soir par l’hôte Jort Kelder. « Combien de réfugiés accueillez-vous réellement dans votre beau village de villas ? »

© Op1

En plus de son travail de star de la télévision, Albert Verlinde est également actif au sein du conseil municipal de Vught, au nom du VVD. Hier soir, dans l’Op1, il a pointé un doigt en colère contre les municipalités qui ne font pas assez pour accueillir les réfugiés. Vught abrite aujourd’hui 110 réfugiés ukrainiens, selon Albert. « Dans une congrégation de 30 000 personnes. »

Albert critique

Albert déclare que d’autres municipalités doivent également prendre leurs responsabilités. « Je pense qu’il est très facile de se remettre du fait que les municipalités ne font rien. Si nous pensons tous que c’est si grave et que vous répartissez ces personnes à travers les Pays-Bas, il est facile de dire en tant que municipalité : « Nous recherchons un endroit où cela est possible ».

C’est dégoûtant que cela ne se produise pas, dit Albert. « N’est-ce pas mauvais ? Nous pouvons toujours désigner le cabinet et dire : « Pourquoi le VVD ne fait-il pas ceci et ne fait-il pas cela ? Alors je pense : la municipalité peut aussi dire… Et presque personne n’a fait ça, n’est-ce pas ? Combien de municipalités avons-nous aux Pays-Bas ? 200 ou 300 ? Et personne ne fait rien ! Comprenez vous? »

village de villas

Si toutes les municipalités accueillent 100 ou 150 réfugiés, vous serez là, dit Albert. Jort Kelder lui demande alors d’un ton critique : « Mais vous dites que vous faites beaucoup d’Ukrainiens à Vught, mais c’est une catégorie différente, n’est-ce pas, si vous pouvez le dire ainsi. C’est différent des réfugiés dont nous parlons maintenant.

Albert : « Oui, je sais. »

Jort, désignant les réfugiés qui dorment dans le camp de tentes de Ter Apel : « Alors combien de cette catégorie incluez-vous dans le beau village de villas ?

Albert : « Eh bien, beau village de villas… C’est aussi un village agricole et il y a aussi des gens qui ne sont pas aisés dans le village, bien sûr, donc il faut toujours en tenir compte. Il faut aussi tenir compte des personnes qui attendent un logement là-bas. Je pense qu’en ce moment que vous avez aussi à dire de la municipalité de… »

‘C’est ridicule!’

Jort avec impatience : « Je n’entends aucun chiffre, Albert.

Albert s’énerve : « Je ne vais pas m’asseoir devant toute la commune et dire qu’il y a un numéro ? C’est ridicule. Je ne trouve que… »

Jort : « Oui, mais vous dites que vous avez des Ukrainiens, mais avez-vous aussi [andere] réfugiés? »

Albert : « Je ne sais pas. Je ne peux pas dire ça. Non, je ne peux pas dire ça. Mais les Ukrainiens sont aussi des réfugiés, je pense. Je ne pense pas que vous ayez à faire cette différence humaine. »

Jort : « Il y a une petite différence. »

« Les Ukrainiens oui, les autres non »

Albert : « Pourquoi ? Quelle est la différence entre quitter une zone de guerre en Syrie ou quitter une zone de guerre en Ukraine ?

Jort : « Ce n’est pas moi qui l’ai inventé, mais il y a une différence juridique, parce que les Ukrainiens peuvent travailler ici tout de suite, ils n’ont pas à demander l’asile, etc. C’est la grande différence.

Le reporter politique Thomas van Groningen explique à Albert : « Ce qui est triste, c’est que nous avons vu qu’il y avait des municipalités qui disaient : ‘Faites-moi ces Ukrainiens, mais ne me faites pas ces demandeurs d’asile.’ C’est arrivé récemment.

Albert n’a pas pu dire si c’est aussi le cas à Vught.



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