Udinese frappe avec Udogie: Monza est toujours à zéro

Les Frioulans renversent l’avantage initial de Colpani et prennent les 3 points. Troisième défaite pour l’équipe de Stroppa

De notre correspondant Francesco Velluzzi

26 août
– Monza

Les joueurs, entraîneurs et staff de l’Udinese s’enlacent, tandis que ceux de Monza sortent tête baissée. La poussée et la charge de Silvio Berlusconi, entré dans les vestiaires pour mener son équipe à la première victoire en championnat, ne suffisent pas. Au lieu de cela, la troisième défaite consécutive arrive. Le plus immérité, assurément, des trois a souffert (1-2). Après Turin, l’Udinese fait aussi la fête au U-Power Stadium avec un tir d’Udogie (regardé à vue par l’entraîneur Mancini) à 12 minutes de la fin qui est une conséquence de l’inattention continue de Monza, de sa défense, de l’incapacité bien s’en sortir, contrer le physique d’un adversaire qui construit ses combats sur sa structure. C’était un match qui devait se terminer par un match nul, mais l’équipe d’Andrea Sottil, au moment de la plus grande souffrance, a trouvé le coup gagnant. Et voilà que l’entraîneur de la Juventus sourit alors que des nuages ​​de plus en plus épais s’amoncellent sur celui de l’équipe de la Brianza. Sa position fait certainement l’objet de la réflexion d’Adriano Galliani et de ses collaborateurs. Cragno sur le banc, Pessina toujours absent au départ, Petagna à la peine, le dribble comme une fin en soi, la défense pourtant remaniée, danse trop. Il y a beaucoup de notes à écrire dans le cahier.

spectacle Silvio

Le match d’avant-match est très animé à l’extérieur du stade. Avant l’arrivée du coach Roberto Mancini, très élégant et escorté par l’inséparable Lele Oriali. « Heureux pour les nombreux Italiens sur le terrain. Tout comme je suis favorable à ce que les jeunes partent acquérir de l’expérience à l’étranger. Tant qu’ils jouent ». Autant de procureurs, même l’ancien joueur de l’AC Milan Tassotti. Puis le « débarquement » tant attendu, super escorté par Silvio Berlusconi, président de Monza, avec sa compagne Marta Fascina, qui réclame « la victoire ». Je vais aux vestiaires et dis aux garçons (documenté avec des photos par le président, ndlr) que ce match doit être clôturé positivement. Nous avons mal commencé et cela nous a rendus très tristes ». Puis les bordelées sur la politique : « Calenda ? Je préfère parler de choses sérieuses, nous sommes des hommes de faire. Les actifs ne sont pas nécessaires. On engage des jeunes grâce à moi qui ai fait supprimer le service militaire. Je n’ai pas lâché Draghi ». Spectacle.

Le match

Mais au bout d’une minute le match de foot commence : Stroppa propose Molina, met Sensi en direction, et on voit Caprari et Petagna devant. Mais en défense il enregistre une nouvelle blessure, celle de Marlon, une contracture. Caldirola, Marrone et Carlos Augusto jouent avec le brassard. Bref, sept promus, ceux en qui le coach a le plus confiance, et quatre nouveaux arrivants. L’Udinese est ce qu’il imaginait à la veille : Pereyra joue l’ailier droit, Lovric le milieu de terrain gauche. Beto est là et ça se voit. Après 13′ Di Bello annule l’avantage du Monza de Birindelli pour hors-jeu. Sensi essaie de construire et de donner de l’ordre, mais le physique de l’Udinese prévaut sur les supports et donc Petagna et Caprari ne trouvent pas d’éclairs. Mais sur les descentes de Carlos les Frioulans (en jaune) sont un peu distraits et à la 32′ Monza donne l’avantage au président. Carlos prend le dessus sur Nuytinck, sert Caprari qui l’emporte sur Lovric et sert Colpani, le protégé du président, qui a un jeu facile et fait 1-0. Mais ce n’est qu’une illusion car l’Udinese a égalisé à la 36e minute. Valoti ne prend pas Becao qui sert la passe décisive dans l’axe et le Portugais, la première fois en tant que titulaire, marque en brûlant Caldirola. Quand l’Udinese recommence ça fait peur car la défense de Monza n’est pas vraiment organisée pour ralentir les frappes de l’avant-centre et en fait peu après le ballon du 2-1 arrive à Deulofeu qui botte mal, dehors. Mais la fin des temps est Brianza avec Caprari qui tire au but, Silvestri parvient à dévier et Masina supprime le danger.

DEUXIÈME PARTIE

On repart et après 6′ il y a déjà le miracle de Silvestri sur Birindelli. Le gardien des Frioulans s’en sort mal, mais heureusement pas mal. Mais tout de suite après c’est Deulofeu qui montre enfin son talent avec un superbe ballon pour Lovric dont la frappe est déviée en corner. Il y a parfois de l’anarchie, l’Udinese crée le danger mais Monza, qui a trop souvent du mal à bien s’en sortir en transition, veut l’emporter. Alors Stroppa après 16 ‘utilise la qualité de Pessina qui prend la place du buteur du but de Colpani et concentre tout sur la capacité à résoudre les situations complexes du Danois Gytkkjaer qui détecte un Petagna qui ne semble pas être un avant-centre de percée , un bombardier de race. Sottil aussi change et dénature l’attaque : Nestorovski (qui fait ses débuts dans ce championnat) pour Deulofeu (trop de fautes), Success pour Beto puis Arslan pour Lovric. Stroppa en profite : à Machin pour Valoti. Le jeu de Monza va toujours vers la droite où Birindelli ne trouve pas une grande opposition à Udogie et met beaucoup de ballons à l’intérieur. Il est l’homme supplémentaire des rouges de la maison. Avec l’Udinese terré derrière. Mais juste au moment de la plus grande souffrance, l’Udinese retrouve l’avantage (1-2). Même d’un alignement, avec Monza autorisant un triangle dans la zone Udogie-Nestorovski-Udogie qui marque le premier but de ce championnat (dans le dernier il y en avait 5). Puis il cède la place à Ebosse. Stroppa tente le coup désespéré : Ciurria et Antov pour Molina et Sensi. Certainement pas. Il n’y a pas de demi-complot … L’expérience de l’Udinese prévaut dans ces moments et la première victoire arrive.



ttn-fr-4