Le Royaume-Uni a cessé d’importer du carburant de Russie pour la première fois en juin

Peu de temps après le début de l’invasion russe de l’Ukraine au début de cette année, le gouvernement britannique a annoncé qu’il voulait arrêter les importations de pétrole d’ici la fin de l’année et arrêter les importations de gaz dès que possible. Jusque-là, la Russie était le plus grand fournisseur de pétrole raffiné du Royaume-Uni, avec une part d’un peu moins d’un quart. Pour le pétrole brut, cette part était de 5,9 % et pour le gaz, de 4,9 %.

Londres a donc dû chercher d’autres fournisseurs. Ces derniers mois, les importateurs ont trouvé des alternatives au pétrole raffiné en Arabie Saoudite et au Koweït, mais aussi en Belgique et aux Pays-Bas. Le pays a également frappé à la porte de l’Australie. Par exemple, selon le journal ‘The Telegraph’, un méthanier australien (avec du gaz naturel liquéfié) a jeté l’ancre au large des Britanniques pour la première fois en six ans.

« En raison de l’objectif du gouvernement britannique d’éliminer progressivement les importations de pétrole et de gaz russes, les importations de pétrole raffiné, de pétrole brut, de gaz ou de charbon, de coke et de briquettes avaient cessé en juin 2022 », a déclaré l’ONS.

Selon l’ONS, la valeur totale des importations russes est tombée à 33 millions de livres (39 millions d’euros) en juin, le niveau le plus bas depuis janvier 1997. Par rapport à la moyenne mensuelle des douze mois jusqu’en février 2022 – le début de la guerre – c’est une baisse de 96,6 %. Au début de cette année, il y avait encore plus de 1,5 milliard de livres d’importations en provenance de Russie par mois.

Les exportations vers la Russie ont légèrement augmenté en juin, sur une base mensuelle, mais par rapport à février, elles ont diminué d’un tiers.