Les organisations de la nature perdent leur cause sur le circuit de la fan zone de Zandvoort

Les fondations avaient fait valoir que la couche supérieure du sable utilisé contenait des concentrations trop élevées de PFAS. Cette catégorie comprend des produits chimiques peu dégradables et nocifs pour les personnes et l’environnement après une certaine exposition. Une société spécialisée avait prélevé plusieurs échantillons. Dans certains d’entre eux, des concentrations plus élevées ont été trouvées que celles autorisées par la loi. D’autres échantillons, en revanche, contiennent des concentrations de PFAS nettement inférieures à ce qu’elles pourraient être. Plus précisément, il concernait la substance SPFO.

La province de Hollande du Nord a refusé d’accéder à la demande d’intervention des organisations. Une décision correcte, juge désormais la Cour administrative suprême. Le sable a été mélangé et le gouvernement provincial l’a « rendu suffisamment plausible » pour qu’on ne puisse pas s’attendre à ce que le lot de sable dans son ensemble ne réponde pas aux normes après ce mélange.

Aux abords du circuit, les valeurs de PFOS sont déjà légèrement plus élevées qu’ailleurs. Par conséquent, selon le tribunal administratif, il n’est pas plausible que la construction de la fan zone ait entraîné davantage de pollution. Selon les juges, cela ne peut plus être établi par une enquête ultérieure.

Cas précédent déjà perdu

Au début de ce mois, les organisations de la nature ont également perdu une affaire concernant le circuit. Elle était dirigée contre le permis nature. Ils voulaient que le juge le déclare invalide, mais cette demande a également été rejetée. Dans une procédure dite de fond, le dossier du permis nature sera approfondi.

Il y a eu une bataille juridique sur le circuit de Zandvoort pendant des années. L’hippodrome est situé dans une zone dunaire en grande partie protégée par le statut Natura 2000. Les organisations de protection de la nature sont perturbées, entre autres, par l’émission d’oxydes d’azote et d’autres substances nocives par les voitures des conducteurs et des visiteurs et par le bruit des moteurs rugissants, par exemple. Lorsque la piste a été reconstruite, ils ont tenté de l’arrêter en soulignant que l’habitat d’espèces protégées comme le crapaud calamite et le lézard des sables serait affecté. Cette tentative a également échoué devant le tribunal.



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