Autour de la table avec Remkes : Exemple d’approche stable brabançonne pour tout le pays

Les douze administrateurs provinciaux avec de l’azote dans leur colis se sont entretenus lundi avec le médiateur de l’azote Johan Remkes. Le commissaire brabançon Erik Ronnes est optimiste quant à sa démarche, mais il y a aussi des inquiétudes. « La chronologie est mortelle et beaucoup de choses ne sont toujours pas claires. » En attendant, il semble que l’approche stable brabançonne puisse servir d’exemple pour des mesures nationales.

Le député Ronnes n’est pas le premier à s’asseoir avec le cabinet. Mais cette fois, il y avait beaucoup de place pour expliquer l’approche brabançonne et exprimer ses inquiétudes.

Parce qu’il y a beaucoup de soucis. A commencer par les moyens financiers. Ronnes : « Le Brabant a déjà reçu 45 millions pour rendre les écuries plus propres rapidement. Il y en aura davantage dans un avenir proche. Mais nous sommes inquiets de ce que coûtera le traitement des plans. Nous toucherons 1,2 million par province. vraiment beaucoup trop peu. »

Il est difficile de travailler avec cela si l’ensemble complet de mesures pour cet avenir n’est toujours pas clair. Ronnes évoque la politique des engrais, les règles d’amortissement des terres et les régimes d’arrêt.

« Nous ne savons toujours pas exactement quelles sont les conditions. De plus, le premier programme n’est en cours que maintenant et le ministère travaille toujours sur le second. Tant que cela n’est pas clair, les entreprises ne peuvent pas prendre de décision. »

Brabant a également plaidé chaleureusement pour une meilleure explication du système de mesure du gouvernement. AERIUS est un programme qui calcule la quantité d’azote émise et précipitée dans les réserves naturelles. Selon Ronnes, on ne sait pas ce qui est et ce qui n’est pas compté, ce qui provoque des troubles chez les agriculteurs. « Une communication claire peut empêcher cela. »

Détecteurs PAS
Une préoccupation récurrente concerne les détecteurs dits PAS. Dans le cadre du Programme Approche Azote (PAS), ces entreprises pourraient se contenter d’une notification de la charge azotée calculée sur la nature vulnérable. En raison de l’arrêt du Conseil d’État sur l’azote en 2019, ils doivent désormais également disposer d’un permis, que ces agriculteurs ne peuvent obtenir que s’ils trouvent de l’espace azoté.

Ronnes voit une solution pour certains des détecteurs PAS du Brabant. En adaptant leurs écuries et en réduisant ainsi l’azote, le même espace d’azote économisé peut donner un permis. Problème : les banques ne financent pas l’aménagement de la grange si l’agriculteur en question n’a pas de permis. « Je pense que la province ou l’Etat devrait pouvoir avancer de l’argent », estime Ronnes. « Avec cela, vous pouvez légaliser certains des journalistes du PAS et c’est ce que nous voulons tous. »

La date limite se rapproche rapidement
Brabant est à l’avant-garde en matière de politique sur les modifications de grange. L’administrateur provincial Ronnes voit l’échéance du 1er juillet 2023 approcher à grands pas. « Nous attendons encore beaucoup de données. Le calcul des granges à faibles émissions, par exemple. J’aurais préféré avoir ces données hier. Mais nous devons attendre. » Et cette attente prend un temps précieux.

Le cabinet voit également que le Brabant montre la voie. Ronnes : « Les provinces demandent plus de mesures nationales. Le cabinet pense par exemple que des aménagements de grange pourraient bien s’intégrer. »

Ronnes veut regrouper tous les dossiers qui casse la tête : les questions d’azote, de climat et d’eau. Cela rend la tâche encore plus grande qu’elle ne l’était déjà. « En tout cas, nous faisons tout notre possible pour respecter cette date du 1er juillet 2023. Mais ce sera un travail difficile. » Selon lui, le cabinet a promis qu’il doit y avoir une clarté d’ici deux mois sur les mesures d’azote pour l’industrie et le trafic.

Les administrateurs provinciaux ont fermé la ligne lundi avec des entretiens avec le cabinet et Remkes. Auparavant, les organisations d’agriculteurs, les organisations de protection de la nature, le monde des affaires et les banques avaient déjà adhéré. Les agriculteurs sont invités pour un nouvel entretien.

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