Décision de la Cour : la municipalité doit payer les dommages causés aux véhicules par des branches cassées


Véhicule endommagé suite à une branche cassée

L’affaire en question concerne le conducteur d’une voiture qui a garé sa voiture sur le parking d’une forêt d’escalade dans une forêt communale appartenant à la commune. Puis l’accident s’est produit : une branche d’environ quatre mètres de long s’est détachée d’un arbre et est tombée sur le véhicule garé en dessous, l’endommageant. Le préjudice subi s’élève à environ 7 000 euros. Comme le rapporte le Westdeutsche Zeitung, six mois se sont écoulés depuis la dernière inspection de la cime des arbres par la communauté.

En janvier de cette année, la ville a embauché un arpenteur pour effectuer une inspection de sécurité des arbres bordant le parking. L’expert avait déclaré la cime des arbres inoffensive à ce stade. Le lésé a intenté un procès contre la municipalité, arguant que l’inspection effectuée était trop ancienne et que le manquement de la municipalité à assurer la sécurité contre les dommages causés par les branches cassées dans ce stationnement a causé les dommages à sa voiture. Le tribunal de district de Coblence a dû statuer sur cette affaire.

Le tribunal a tenu la communauté responsable

La municipalité a précisé au tribunal qu’en l’espèce, elle n’avait connaissance d’aucune culpabilité en relation avec une violation de ses obligations en matière de sécurité routière. Comme l’écrit le cabinet d’avocats re|Rechtanwälte dans son blog, la ville justifie sa position en disant qu’il n’est pas habituel d’inspecter un parking forestier plus fréquemment que six mois et qu’il ne pouvait donc pas s’y attendre. De plus, la ville a avancé un argument fondé sur la juridiction : selon la loi forestière en vigueur, l’administration forestière est responsable dans les zones forestières, ce qui signifie que la responsabilité incombe à l’État.

Cependant, le tribunal de district de Coblence n’a pas partagé l’avis de la communauté. Dans le jugement du 15 février 2022, le tribunal a pris parti pour le demandeur et lui a accordé une action en dommages-intérêts contre la municipalité. Le tribunal de district a rejeté l’argument relatif à la compétence, arguant que selon la nouvelle loi forestière de Rhénanie-Palatinat, la commune, en sa qualité de propriétaire forestier, est responsable de la sécurité et non l’État.

En dehors de cela, les déclarations du garde forestier et d’un expert consulté allaient à l’encontre de la cause de la municipalité. Tous deux ont confirmé que le risque de cassure d’une branche aurait été prévisible si la cime des arbres avait fait l’objet d’un contrôle de sécurité correctement effectué. C’était une raison suffisante pour que le tribunal accuse la municipalité d’avoir violé son obligation d’assurer la sécurité routière. Le tribunal de grande instance a accordé à la partie lésée une demande de dommages et intérêts de 7 420 euros. Le jugement montre à quel point il est important pour les responsables de la gestion communautaire de prendre au sérieux les dangers potentiels de la chute de branches.

Thomas Weschle / Éditeur finanzen.net

Sources des images : Minerva Studio / Shutterstock.com



ttn-fr-28