Vvendredi 12 août dernier, l’écrivain Salmane Rushdie (75 ans) il a été attaqué peu de temps avant son intervention à la Chautauqua Institution dans le nord de l’État de New York. Le garçon qui l’a poignardé, Hadi Matar a été immédiatement arrêté et placé en garde à vue.
Or, alors que l’auteur du Versets sataniques est en voie de guérison, la mère de l’agresseurSilvana Fardos, accordé une interview à Courrier quotidien dans lequel il aborde quelques questions importantes. D’abord celle du lien du fils avec le fanatisme religieux.
Les déclarations de Silvana Fardos sur la vie “isolée” de son fils
Silvana Fardosun musulman libanais, a libéré al Courrier quotidien ses premières déclarations après l’arrestation de son fils qu’il a agressé, de dix coups de couteau, l’écrivain anglo-indien Salman Rushdie. Dans l’entretien, la femme a évoqué un voyage que Hadi Matar (24 ans) fabriqué au Liban en 2018.
Selon Fardos, en effet, ce voyage – soutenu par elle-même, car c’était l’occasion pour le fils de passer du temps avec son père, qui est retourné vivre au Liban après la séparation avec la femme – jouerait un rôle important dans cette histoire. « Il se sentait très seul avec son père. Au début, il a appelé, demandant à revenir. Mais il y est resté quatre semaines. A son retour, il s’enferma dans sa chambre et il vit isolé depuis“, a expliqué.
L’impact du changement de son fils lorsqu’il est retourné dans le New Jersey (où la mère a déménagé avec ses enfants de Californie après avoir déposé son bilan) a été fort. “Il a commencé à me gronder, se plaignant qu’il n’avait pas reçu d’éducation religieuse dans son enfance et se demandant pourquoi je me souciais plus de sa scolarité que de son âme.“.
La mère de Matar : “Je ne pense pas qu’elle ait lu les livres de Rushdie”
Alors, une fois de retour à la maison, Hadi Matar aurait effectivement mis fin aux relations avec sa mère et ses sœurs.
“Il vivait sous l’escalierinterdit à moi et aux sœurs. On le voyait peu, il dormait le jour, mangeait la nuit. Maintenant, il va le voir par lui-même. J’ai deux enfants plus jeunes dont je dois m’inquiéter, effrayés et en colère contre ce que leur frère a faitFardos expliqué au journal anglais Courrier quotidien. “A son retour, il était introverti, différent de ce qu’il était avant. Il était devenu un fanatique“.
La femmedans tous les cas, elle est persuadée que son fils ne connaissait pas les oeuvres de Rushdie (qui, après quelques jours critiques, a maintenant été détaché du respirateur et est en voie de guérison). “Je ne pense pas qu’il ait lu ses livres. Et aucun de nous n’avait jamais entendu parler de Rushdie auparavant. Et il a précisé une chose : “Jamais traité avec des Iraniens“.
A-t-il agi seul ?
En effet, alors que certains médias conservateurs de Téhéran se sont déclarés satisfaits de l’incident, les ayatollahs l’ont nié – par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères – chaque connexion avec le garçon. “Nous ne le connaissons pas”, lit-on dans une note. Le nœud à dénouer, maintenant, en est un : Hadi Matar a-t-il agi seul ou au nom de quelqu’un ?
Le site Vice explique que il y aurait eu des contacts internet avec certains éléments de la Division Qods, l’appareil clandestin des Pasdaran iraniens. Et c’était le secrétaire d’État américain lui-même, Antoine Blinken à mentionner explicitement l’Iran. La raison? “Les institutions iraniennes incitent à la violence contre l’écrivain depuis des années et les médias d’État se sont réjouis ces derniers jours de l’attaque contre lui.. Tout cela est ignoble ».
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