Voici le « professeur expert » : 9 ans de formation, salaire + 15%, contrainte de place pendant 3 ans

Avec le décret Aid Bis, le gouvernement Draghi, répondant à la Commission européenne, tente d’instaurer une (vraie) carrière pour les enseignants. Ce n’est pas la première fois qu’un exécutif tente de différencier les salaires des enseignants (qui aujourd’hui ne croissent qu’à l’ancienneté), mais les différentes tentatives des 20 dernières années, de Berlinguer à la Bonne École de Renzi, ont toutes échoué. Et même maintenant une tranche de la majorité actuelle (Pd en tête) se met en travers, et demande l’annulation de la règle. Autres parties (Fi et Iv) changements robustes. Mais voyons, grâce aussi au rapport technique à l’Aid Bis, comment fonctionne l’intervention.

Le one-off structurel de 5 650 euros

La mesure du décret Bis Aid prévoit que les enseignants titulaires ayant obtenu une évaluation positive de trois formations consécutives de trois ans peuvent ouvrir droit à une allocation à titre personnel d’un montant égal à 5 ​​650 euros bruts par an, qui s’ajoutent au un salaire. Ce sont des ressources égales à une augmentation de 15 % du salaire moyen. Ces enseignants reçoivent le titre d' »expert ». Les enseignants qui accèdent au titre d' »enseignant expert » pour la première année scolaire, limitée à la période septembre-décembre, bénéficient d’un montant égal à 4 douzièmes de l’indemnité annuelle précitée de 5 650 €. Afin d’éviter les effets des charges de retraite et de sécurité sociale, explique le rapport technique, aux fins de la retraite et de la sécurité sociale, les dispositions s’appliquent avec effet sur les cotisations échues à compter de la date d’effet de l’avantage économique.

Mandat de trois ans

L’enseignant expert qualifié est tenu de rester dans l’école pendant au moins les trois années suivant l’obtention de la qualification « d’expert ».

Lorsqu’il sera pleinement opérationnel, un contingent de 32 000 enseignants experts

Le décret Aid Bis, comme l’a expliqué le ministre Patrizio Bianchi, permet la mise en place, lorsqu’il sera pleinement opérationnel, d’un contingent de 32 000 enseignants experts (8 000 par an de 2032/33 à 2035/36), créant ainsi, au sein de chaque établissement scolaire, un groupe d’enseignants (en moyenne 4 pour chaque école) qui peut contribuer à améliorer l’offre éducative globale.

Les critères d’évaluation et de sélection

Lors de la première candidature, dans l’attente de la mise à jour contractuelle, les critères d’évaluation et de sélection suivants sont appliqués : moyenne de la note obtenue lors des trois cycles de formation consécutifs pour lesquels une évaluation positive a été reçue ; en cas d’égalité de points, le séjour en tant qu’enseignant permanent dans l’école où l’évaluation a été effectuée devient prédominant et, alternativement, l’expérience professionnelle acquise tout au long de la carrière, les diplômes universitaires détenus et, le cas échéant, les notes avec lesquelles ils ont été obtenus.



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