Le chef de l’OTAN met en garde contre les armes chimiques après les fausses déclarations de la Russie


Le chef de l’OTAN met en garde contre les armes chimiques après les fausses déclarations de la Russie

La Russie pourrait utiliser des armes chimiques dans la lutte contre l’Ukraine, a déclaré dimanche le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg, dans une interview au journal allemand Welt am Sonntag. Si la Russie décidait de le faire, selon Stoltenberg, elle commettrait « un crime de guerre ».

Le chef de l’OTAN parle dans l’interview d' »affirmations absurdes » du gouvernement russe qui pourraient ouvrir la voie à l’utilisation d’armes chimiques. Stoltenberg fait référence aux accusations russes contre les États-Unis concernant le financement présumé de laboratoires en Ukraine où des armes biologiques sont secrètement développées.

Les États-Unis démentent les allégations et les Nations Unies ont également déclaré lors d’une réunion d’urgence qu’elles n’avaient aucune connaissance des programmes d’armes biologiques en Ukraine. Plus tôt cette semaine, la Maison Blanche a également averti que cela pourrait être une tactique de la Russie pour mener une attaque chimique « sous fausse bannière ».

Dans l’interview accordée au journal allemand, Stoltenberg s’est également adressé directement au président russe Vladimir Poutine, appelant « à mettre fin à cette guerre, à retirer toutes les troupes et à s’engager dans la diplomatie ».

Le chef de l’Otan se dit également « choqué » par le nombre croissant de victimes civiles. Il a salué le « courage et la détermination » du peuple ukrainien mais a également déclaré que « les prochains jours risquent d’apporter encore plus de difficultés ».

Stoltenberg maintient sa position sur la soi-disant zone d’exclusion aérienne, que le président ukrainien Volodimir Zelensky a demandée à plusieurs reprises. La demande ne sera pas acceptée par l’OTAN, souligne encore Stoltenberg. « Nous devons mettre fin à cette guerre et ne pas la laisser s’intensifier », a déclaré le chef de l’alliance défensive. « Nous ne cherchons pas un conflit avec la Russie. »



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