Les municipalités mécontentes de la commande de 5 600 places supplémentaires pour les demandeurs d’asile

Les municipalités ne sont pas satisfaites des 5 600 places supplémentaires pour demandeurs d’asile que leur demande le cabinet. Au lieu de cela, l’Association des municipalités néerlandaises (VNG) préférerait que le gouvernement commence à travailler sur des solutions à long terme dès que possible. La faîtière évoque ainsi une approche structurelle de l’accueil des demandeurs d’asile et de l’hébergement des allocataires.

Lors d’une réunion avec des membres du cabinet lundi, les régions de sécurité ont également insisté sur des mesures structurelles à long terme. L’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA) l’a également fait auparavant. Néanmoins, le secrétaire d’État Eric van der Burg (Asile) a déclaré mardi que les 25 régions de sécurité devaient chacune aménager 225 abris d’urgence supplémentaires.

Avec cette mesure d’urgence, le secrétaire d’État veut éviter que les gens ne dorment dans la rue. Selon Van der Burg, la situation dans le centre d’application de Ter Apel est intenable. Les plus de 5 600 places s’ajoutent aux 5 500 places de crise précédemment convenues.

VNG ne veut pas non plus placer des demandeurs d’asile chez des Ukrainiens

En outre, le cabinet souhaite que les demandeurs d’asile puissent se rendre dans les lieux d’accueil inutilisés pour les Ukrainiens réfugiés. La VNG n’y est pas non plus favorable. « Les emplacements sont disponibles pour un temps limité. De plus, les municipalités sont préoccupées par le brassage des groupes. » Actuellement, environ 70 % des Ukrainiens incarcérés sont des femmes. 32% du groupe est mineur.

En outre, les municipalités ont conclu des accords avec les résidents locaux selon lesquels certains lieux d’accueil ne sont destinés qu’aux Ukrainiens, fait valoir la VNG.

Le cabinet se rend compte qu’il exige beaucoup des régions de sécurité et des municipalités qui en font partie. D’autres mesures à court terme pour soulager la pression sur le centre d’application de Ter Apel ne fonctionnent pas bien, selon le cabinet.

Le Cabinet peut forcer les municipalités à coopérer avec le centre des demandeurs d’asile

Le cabinet a également décidé mardi qu’il pouvait désormais obliger une municipalité à utiliser un bâtiment gouvernemental comme centre pour demandeurs d’asile si la municipalité refusait de le faire. Le gouvernement préférerait que cela ne se produise pas, mais il gardera cette option ouverte.

En organisant lui-même les permis, si nécessaire, le gouvernement central n’est pas lié par la volonté des municipalités d’ouvrir un site COA. De cette manière, les bâtiments appartenant au gouvernement central peuvent être utilisés comme centres de demandeurs d’asile, même si la municipalité et les habitants ne le souhaitent pas.

La VNG qualifie cette décision de « mesure de très grande envergure qui ne contribue pas à une solution structurelle au problème de l’asile ».



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