De ‘Barbie Girl’ à ‘Hypergirl’ : PauByChance monte le « petit bonhomme »


PauByChance est l’un des artistes qui configurent l’hyperpop made in Spain. Parmi ses plus grands succès figure « Konami Code » et, récemment, l’asturien signé par acoustique a surpris avec son adaptation de ‘Blue’ d’Eiffel65 surnommé ‘Sad’.

La prochaine étape artistique de PauByChance est similaire : dans ‘Hypergirl’, il ose adapter un thème encore plus populaire, car il continue à jouer à ce jour. ‘Barbie Girl’, le hit d’Aqua en 1997 qui ressemblait déjà à cette pop « ironique » revendiquée par PC Music, sert désormais d’inspiration à PauByChance pour que l’artiste livre tout un manifeste hyperpop.

Le thème commence par la promesse d’un monde de couleur qui nous attend et, bientôt, il entre dans un labyrinthe de références cybernétiques et pop. PauByChance est la « reine de Haribo » qui devient un « pop porno », cherche son Ken dans le cyberespace, se proclame la « princesse du monde virtuel » et se regarde dans le miroir avec Hilary Duff et Stacy Malibu. Elle demande à sa « barbie girl » de télécharger son « ZIP », de faire une « pré-sauvegarde » et de lui donner un « surnom ».

Dans ‘Hypergirl’, PauByChance rassemble tous ces concepts et plus encore dans une chanson très rapide dans laquelle, de plus, il a le temps de faire allusion à sa propre discographie. Si dans ‘Sad’ elle chantait, tristement, que « ces derniers temps je ne suce même plus des sucettes », dans ‘Hypergirl’ elle répond que « maintenant je suce plus que des sucettes ». Il engloutit aussi un smoothie qui le « high »… comme des bulles.

Dans cette production Octopvs To The Party qui arrive bourrée d’autotune assez pour effrayer toute l’organisation de l’Eurovision, PauByChance parie sur le développement du personnage. Non seulement il sort de sa dépression et se rend enfin dans un club, mais il donne également l’impression qu’Aqua vient de manger quelques smarties. Une ruée vers le sucre qui continue de sonner mignon, mignon, mignon, mignon.



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