Le Conseil néerlandais pour les réfugiés engagera une procédure en référé dans les trois semaines contre le gouvernement et l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA). Ce faisant, l’organisation dit vouloir imposer une solution à la crise de l’accueil.
Début juillet, le Conseil pour les réfugiés a annoncé qu’il saisirait les tribunaux si les demandeurs d’asile n’étaient pas accueillis conformément aux exigences légales minimales le 1er août. Selon l’organisation, la situation est depuis encore tombée en dessous du seuil humanitaire.
Ces dernières semaines, des centaines de demandeurs d’asile ont dormi dans l’herbe devant le centre de demande de Ter Apel, indique le Conseil pour les réfugiés. “D’autres ont séjourné dans des abris d’urgence tels que des tentes et des salles de sport avec des lits de camp pendant plusieurs mois. Des milliers attendent depuis près d’un an des améliorations dans les abris d’urgence tels que des salles d’événements et des camps de tentes. Dans de nombreux endroits, les plus les conditions de base font défaut dans l’abri, telles qu’une nourriture décente, un lit. , des installations sanitaires propres et adéquates, l’intimité et la protection contre les intempéries.”
Depuis des mois, le gouvernement central et les municipalités sont dans une impasse sur qui est responsable, dit le Conseil pour les réfugiés. Fort d’une décision de justice, le représentant des demandeurs d’asile et des réfugiés dit vouloir sortir de cette impasse. « Après le Conseil de sécurité du 18 juillet, les municipalités ont réaffirmé que la crise de l’accueil d’urgence prendrait fin le 1er octobre. Elles rappellent à juste titre que cette crise de l’accueil n’est pas le résultat d’une crise des réfugiés, mais de choix politiques qui ont laissé le système d’asile en un état de crise permanent depuis des années. »
Selon l’organisation, l’une des causes de cette impasse est un manque de persévérance de la part du gouvernement central. « Les demandes gratuites faites aux municipalités pour proposer des lieux d’accueil n’ont pas un effet suffisant. Un amendement législatif qui permettra au gouvernement central de désigner des lieux d’accueil est en préparation, mais le temps d’attendre est révolu.
Le Conseil pour les réfugiés finalise actuellement une convocation qui sera envoyée dans les trois semaines.