Nous avons sélectionné neuf histoires de De Morgen à lire après ce week-end.
1. Jonathan Holslag : « La bière et les selfies sont comme du pain et des jeux. Mais les citoyens ont une chance importante de faire face aux démagogues du festival : ne votez pas pour eux »
« En fait, c’est un manque de tact horrible que, alors qu’une guerre fait rage ailleurs en Europe, certains politiciens lancent maintenant une offensive Instagram depuis des terrains de festival coûteux et, plus largement, laissent les citoyens se déchaîner dans l’été étouffant, sachant très bien que nous faisons très dur devront livrer et peut-être rechercher eux-mêmes des lieux de villégiature avec quelques efforts financiers minimes – possibles – », écrit Jonathan Holslag dans son essai mensuel pour De Morgen.
« En fait, les Excellences auraient dû être enfermées dans une salle de conférence sans climatisation jusqu’à ce qu’elles aient un plan d’urgence solide – Poupehan serait toujours autorisé. »
2. Poutine veut conclure un accord avec le régime iranien, la population en colère appelle : arrêtez de négocier avec les mollahs
Les Iraniens sont plus que jamais préoccupés par l’état déplorable de leur pays, en partie à cause de l’inflation criarde. La semaine dernière, ils ont dû voir avec tristesse comment le président russe Vladimir Poutine a parlé avec les ayatollahs du pétrole et des céréales et des intérêts communs en Syrie. « Notre pays est en train d’être détruit, toutes les richesses sont sacrifiées et des citoyens perdent leurs enfants lors de manifestations. »
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3. Poutine prétend avoir tout sous contrôle. Mais cette rhétorique a un inconvénient
Pendant ce temps, Poutine prétend avoir tout sous contrôle. Lui et son entourage soulignent systématiquement que « l’opération militaire spéciale » en Ukraine se déroule comme prévu. La bataille d’Ukraine est ainsi devenue routinière en Russie. Toute opposition, toute critique ou doute sera étouffé dans l’œuf.
De plus, l’Occident a exagéré sa main avec les sanctions contre l’Ukraine et est le principal coupable de la crise céréalière et des pénuries d’énergie. Mais cette rhétorique a un revers, écrit Geert Groot Kurkamp de Moscou.
4. Comment gérez-vous la perte ? « Les gens ont une très mauvaise idée du deuil »
Pour Sofie Verschueren (38 ans), 2018 a été une année pleine de pertes : une grossesse a mal tourné, elle a été licenciée, a perdu son frère et sa fille est née prématurément. Elle réalise le podcast WEG sur le deuil et la perte.
« J’ai interviewé trente personnes sur le deuil pour mon podcast. Ce qui est resté avec cela, c’est à quel point la perte est universelle et à quel point elle est cachée. Beaucoup de gens ne savent pas comment gérer cela. Presque tous ceux qui ont participé ont dit par la suite à quel point cela leur faisait du bien de sentir que leur chagrin pouvait être là pendant un certain temps.
5. Peter Verbeke, PDG d’Anderlecht : « J’ai eu pitié de mon père toute ma vie »
Il y a dix ans, il préparait une thèse sur les internés dans nos prisons. Aujourd’hui, Peter Verbeke (39 ans) est CEO du RSC Anderlecht. Une conversation franche sur le football, la maladie de son fils et son enfance. « Ma femme dit souvent que j’ai trop d’empathie. »
6. Ed Sheeran à Bruxelles : Tragique comment l’ancien compositeur de chansons talentueux est entraîné de plus en plus profondément dans le creux de la superficialité ★★☆☆☆
Ed Sheeran a fait ce que les Red Flames n’ont pas pu faire vendredi soir : écrire l’histoire dans un stade de football. Le chanteur britannique a donné le show le plus ridicule de sa carrière. Parfois, il était tragique de voir le compositeur autrefois talentueux, empêtré dans les tentacules de la musique pop, être entraîné de plus en plus profondément dans le creux des mélodies et de la superficialité.
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7. L’économiste Gert Peersman : « Le problème dans notre pays, c’est que nous prenons notre retraite trop tôt »
L’accord sur les pensions ne trouve pas grâce aux yeux de l’économiste Gert Peersman (UGent). « Le budget va encore dérailler. » Le remède : devenir plus productif.
Il est moins pessimiste quant à l’économie mondiale. « Une légère récession ne peut pas faire de mal. »
8. « Je regarde à bout de souffle, pour la première fois depuis 1989 » : pourquoi le Tour cette année a aussi charmé les profanes
Le Tour de France 2022 est terminé, et il se passait quelque chose d’étrange avec cette édition. Le Tour de France cette année a non seulement collé les fans de cyclisme, mais aussi beaucoup de profanes du cyclisme à l’écran. Joël De Ceulaer, rédacteur en chef de De Morgen, fait des confessions. « Quand Pogacar est tombé lors d’une descente et que Vingaard l’attendait, j’ai commencé à avoir le vertige. Était-ce un comportement sportif à des hauteurs évangéliques, ou une humiliation : le gladiateur le plus fort aidant les devoirs à ses pieds puis mettant une épée dans son cou ? Je dirais presque : c’est épique.
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9. ‘Celui qui ose le plus est le plus grand hooligan. Et j’ose tout’ : le hooliganisme en 2022
Plus encore que sur le terrain de foot, l’accent était mis ce week-end sur le noyau dur dans les tribunes. Le hooliganisme 2.0 ne peut pas simplement être étouffé dans l’œuf. « Les hooligans ne sont pas seulement marginalisés, mais aussi les médecins et les avocats. »
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