La pétition pour la préservation du Zaanferry dans sa forme actuelle, a été signé plusieurs centaines de fois jusqu’à présent. Le service de ferry relie Amsterdam Central à Wormerveer, mais est obligé de s’arrêter fin septembre. La nouvelle coalition de la municipalité de Zaanstad retire la subvention. Dommage, estime l’initiateur de la pétition Pablo Kuipers.
“Je pense que le Zaanferry a vraiment de la valeur pour la région de Zaan”, dit-il. “Les années précédentes, le taux de participation était faible, mais cela avait une raison claire : le corona.” Lui-même est un client régulier. C’est ainsi qu’il a connu les propriétaires. “J’habite en face de la jetée. Nous allons régulièrement à Amsterdam et puis c’est une bonne alternative au bus ou au train. Pour moi, le train n’est même pas beaucoup plus rapide. C’est juste détendu, un peu ralenti.”
40 euros de subvention par carte
La municipalité de Zaanstad trouve qu’il est trop coûteux de maintenir le service de ferry sous sa forme actuelle. Chaque année, environ 180 000 euros de subvention lui sont reversés. Au vu de la fréquentation de ces dernières années, cela rend le service cher : selon la commune, environ 40 euros de subvention par carte lui reviennent.
Les propriétaires du Zaanferry ne pensent pas que ce soit tout à fait juste. “C’est une image un peu déformée”, dit Vincent Lee. “S’ils avaient attendu jusqu’à la fin de cette année et ensuite regardé, cela aurait brossé un tableau très différent.” Il explique : “C’est notre cinquième année. Les deux premières années, nous avons dû construire, nous avons également fait construire deux bateaux électriques pour le Zaanferry. Puis est venu le corona et nous avons été obligés de rester immobiles. Cette cinquième année a bien commencé pour nous, c’est assez occupé. Alors on a été surpris quand on nous a dit d’arrêter.
Environ 5 000 billets ont été vendus l’année dernière, ce qui a déjà été réalisé au cours des trois mois que le Zaanferry navigue cette année. On s’attend à ce qu’au moins dix mille billets soient vendus. Les retours sont également comptés comme un billet dans ce décompte.
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Kuipers: “Peut-être est-il également possible de reconsidérer la façon dont vous allez le subventionner. Ils sont désormais liés à un horaire qu’ils doivent naviguer.” Lee ajoute : “Quatre jours par semaine, faire des allers-retours avec deux bateaux, sans subvention, ce qui n’est en fait pas faisable. Même quand il pleut, nous devons naviguer, mais bien sûr, très peu de gens viennent.”
Lee n’est pas sans plans. Il ne présume plus que la décision sera annulée. Après septembre, il se concentrera à nouveau sur les fêtes et les célébrations, comme il le faisait déjà avant de commencer avec le Zaanferry. “Il va falloir continuer.”