Monkeypox est considéré comme un danger international pour la santé publique. Le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, l’a annoncé. La soi-disant «situation d’urgence» est le signal d’action le plus fort que l’Organisation mondiale de la santé puisse donner.

Selon Ghebreyesus, cela concerne principalement l’Europe, où le risque d’infection est plus important qu’ailleurs, selon lui. Dans le monde, il y a maintenant 16 000 cas et cinq décès dans 71 pays différents. C’est pourquoi l’état d’urgence est maintenant déclaré. La Belgique compte actuellement 311 cas confirmés.

« En ce moment, l’épidémie est concentrée chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes, en particulier ceux qui ont plusieurs partenaires sexuels », a déclaré Ghebreyesus. Cependant, le chef de l’OMS veut éviter de stigmatiser ce groupe. La stigmatisation et la discrimination sont aussi dangereuses que n’importe quel virus.

Deux autres maladies sont actuellement au niveau d’alerte le plus élevé de l’OMS. Il s’agit du Covid-19, la maladie causée par le coronavirus, et de la poliomyélite. La grippe mexicaine (2009), Ebola (2014 et 2019) et le virus Zika (2016) ont également été précédemment déclarés un danger international pour la santé publique.


Les symptômes

Ceux qui contractent la variole du singe peuvent souffrir de fièvre, de maux de tête, de douleurs musculaires et d’un malaise général. Après quelques jours, une éruption cutanée avec des cloques apparaît sur la peau. Habituellement, les gens ne tombent pas très malades à cause d’une infection. Le virus touche actuellement principalement les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, mais ce n’est pas une maladie vénérienne. Le virus se propage par contact peau à peau. N’importe qui peut contracter le virus.

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Qu’est-ce qu’une urgence ?

Que signifie exactement une urgence aussi prononcée ? Dès que le danger est suffisamment grand pour la santé publique – comme c’est désormais le cas selon l’OMS – l’OMS peut faire des recommandations pour prévenir la propagation de la maladie et/ou du virus. De plus, il est plus facile de libérer de l’argent pour lutter contre le virus.



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