Professeur Meire (UA) : « L’interdiction de gonfler reste nécessaire »
La sécheresse persistante et l’augmentation de la consommation d’eau dans l’agriculture et l’industrie provoquent une baisse importante des nappes phréatiques, de plus de 30 centimètres en quelques semaines. Et cela a des conséquences sur la faune et la flore. Egalement dans la réserve naturelle Les remparts de Damme. Là, ils mesurent en permanence la nappe phréatique. En trois semaines, le niveau a ici chuté de plus de 30 centimètres. Patrick Meire, Gestion intégrée de l’eau à l’UA : « Le taux de descente dépend des précipitations et de l’utilisation de l’eau. Les précipitations sont bien inférieures à la normale et, d’autre part, l’utilisation augmente pour l’agriculture et l’industrie, ce qui a réduit le stock. «
Les animaux et les plantes connaissent également des difficultés en raison de la sécheresse en cours. Les racines des arbres de ce marais sont même exposées. Retenir plus d’eau dans le sol et drainer moins est donc la tâche. Et c’est une révolution complète dans la gestion de l’eau. « Un mètre cube de sol peut contenir jusqu’à 400 litres d’eau. Dans un mètre cube et cela peut aller en profondeur. Ce stock d’eau est le plus important et nous devons le chérir en le maintenant le plus haut possible et en permettant à l’eau de s’infiltrer , le rendant moins peut rapidement s’écouler dans les égouts, puis retenir également l’eau dans les cours d’eau. »
Tant que la sécheresse perdurera, l’interdiction de pompage semble nécessaire. « Tant qu’il n’y a pratiquement pas de précipitations, je crains que nous soyons coincés avec ça. Je comprends que c’est moins amusant pour les agriculteurs, mais c’est une évidence. »