L’avocat Jan-Hein Kuijpers dit que « beaucoup de gars » l’ont appelé. « Mais aucun d’entre eux ne m’a sérieusement demandé si je voulais faire une demande de clémence en son nom. Ils y voient la banalité. La plupart pensent que Masmeijer a parlé d’informations qu’il a reçues d’autres détenus.

L’avocat pénaliste Ruud van Boom a été approché par deux détenus, « mais je n’ai pas pu enregistrer tous les appels téléphoniques. En effet, on m’a aussi demandé si j’avais aussi accès à un juge, ou à Huis ten Bosch. Je n’ai pas été tout de suite en mesure de leur faire plaisir en leur annonçant que j’avais la clé.

L’avocat Mark-Jan Bouwman a reçu cinq appels de clients en prison. « Et ils étaient très sérieux. Et indigné. Pourquoi je ne leur ai jamais dit que c’était possible ? Et maintenant il remplit les formulaires ? Bouwman : « Certainement pas. Je leur ai expliqué qu’ils n’avaient pas de condamnation pénale à l’étranger et qu’il fallait être gravement malade ou proche de la mort ici pour avoir une chance d’être gracié. Ils peuvent me donner un essai, le formulaire est en ligne, mais je ne le fais pas. »



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