Au mémorial MH17 à Hilversum, les quinze victimes de l’accident d’avion de Hilversum ont été commémorées cet après-midi. L’ancien maire Pieter Broertjes a lu les noms des quinze victimes. Une centaine de parents et de personnes intéressées ont assisté au service commémoratif. Le pasteur Jules Dresmé est resté en contact étroit avec les proches depuis l’accident d’avion il y a huit ans. « Le fait que tant de personnes viennent chaque année est un signe du grand impact. »
Le pasteur Dresmé était de nouveau présent à la commémoration de la catastrophe du MH17 cette année. Il remarque que beaucoup de gens viennent encore au service commémoratif. « Des membres de la famille bien sûr, mais aussi des collègues, des camarades d’études et des copains de football des victimes. Après toutes ces années, c’est toujours un souvenir vivace. »
Le pasteur vit les commémorations comme un chaleureux rassemblement. « Bien sûr parce que c’est l’été, mais aussi surtout parce que tout le monde se rassemble pour commémorer les êtres chers. Il y a une ambiance très impliquée, mais il y a aussi le découragement. »
tournesols
Selon l’ecclésiastique, l’impact est encore très important. Ceci est également visible dans l’environnement. Des tournesols peuvent également être vus sur plusieurs ronds-points à Hilversum. Le MH17 a été abattu en 2014 et s’est écrasé dans un champ de tournesols. Le monument d’Hilversum se compose donc de quinze tournesols en bronze, qui symbolisent les victimes d’Hilversum.
« C’est un beau monument. Il y a toujours des gens et il y a toujours des fleurs », note Dresmé. « Et c’est toujours très vivant, parce que les gens manquent. Les jeunes manquent à leurs copains et les étudiants manquent à leurs camarades. »
lire les noms
Selon Dresmé, lire les noms des victimes est particulièrement important pour les proches. « C’est un vieil adage : tant que votre nom est mentionné, vous restez en vie. Ainsi, en lisant les noms, la mémoire est entretenue. Lors de la commémoration au Monument national MH17 à Vijfhuizen, les noms des 298 victimes ont été mentionnés.
Dans son propre discours, le pasteur Dresmé a souligné aujourd’hui que la destruction du MH17 a montré clairement pour la première fois qu’une guerre se déroulait dans l’est de l’Ukraine. « En fait, ils ont été le premier groupe de victimes civiles étrangères », explique-t-il après le mémorial. « A cette époque, nous n’avions jamais entendu parler du Donbass. Le fait que la guerre en Ukraine ait maintenant vraiment éclaté et qu’il y ait des victimes quotidiennes rapproche à nouveau les souvenirs. »
Contact avec les proches
A ce jour, Dresmé est en contact avec divers proches de la catastrophe du MH17. « Ces contacts sont toujours restés. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Le chagrin est tout simplement très grand, une personne normale ne peut pas gérer cela seule. Après la commémoration, nous nous retrouvons toujours pour en parler. »