Contrôleurs aériens et employés de diverses compagnies, de Ryanair à Volotea, croisent les bras. Voici les informations pour essayer d’éviter les désagréments

« Conditions conformes au contrat national, eau et nourriture pour les équipages, souvent impossibilité de descendre de l’avion même pendant 14 heures consécutives et annulation des baisses de salaires instaurées pour faire face à une période de crise qui n’est plus d’actualité ». Ce sont les demandes des travailleurs de Ryanair, Malta Air et de la compagnie CrewLink qui se mettront en grève demain du 14 au 18 : pas seuls, puisque l’escale est rejointe par les employés d’Easyjet et de Volotea ainsi que les contrôleurs d’ENAV, qui dirigent le trafic dans le ciel. L’arrêt a été annoncé pendant 24 heures, puis réduit à 4 heures à la demande de la Commission de garantie. Cela pourrait être une réduction d’environ 23% des vols, en plus de certains voyages de l’étranger vers notre pays. Et sur le site Ita, il y a une liste de vols annulés demain, environ 120, y compris les liaisons Milan-Londres, Rome-Londres, Milan-Catane, Olbia-Rome et Olbia-Milan. Mais la compagnie assure que la moitié des passagers pourront voler le jour même. Les passagers ayant acheté un billet Ita pour voyager le 17 juillet – informe le transporteur – « en cas d’annulation ou de modification de l’horaire de vol, ils peuvent modifier leur réservation sans pénalité ou demander le remboursement du billet (uniquement dans le cas où le vol a été annulé ou retardé de plus de 5 heures) jusqu’au 24 juillet 2022 ». Alors que Ryanair blâme ENAV, compliquant potentiellement les demandes de remboursement possibles. Enfin, les vols annulés par Volotea sont au nombre de 24, depuis et vers l’Italie.

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Le Codacons rappelle ce que prévoit le règlement européen : en cas d’annulation, les transporteurs doivent garantir le remboursement du billet pour la partie du voyage non effectuée et un remboursement s’il n’y a pas de préavis minimum de 14 jours et si un vol alternatif, à partir de 250, 400 ou 600 euros selon l’itinéraire, ou embarquement sur un vol alternatif. Ou, alternativement, un siège sur un vol un jour plus tard. Des droits qui, rappelle le Codacons, s’appliquent également en cas de grève. Août Le casse-tête n’est pourtant pas seulement le jour de la grève : après la crise du Covid, qui a anéanti le secteur dans tous les sens du terme, les entreprises se sont retrouvées à court d’effectifs. Et le nouveau prend du temps à se former. Ainsi, selon Cirium, une société d’analyse de données dans le secteur de l’aviation, au mois d’août, 15 788 annulations sont attendues en Europe, soit 2 % des vols. Parmi les compagnies qui annuleront davantage de vols figurent Turkish Airlines, avec 4 408 départs annulés ; suivi de British Airways (3 600) ; Easyjet (2 015); Lufthansa (1 888); Wizz Air (1 256) et KLM (944). Al.Mo.



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