D – Autre question controversée : comment planifier le changement ? Il y a un grand débat sur le temps imparti aux industries automobiles pour passer des combustibles fossiles aux énergies propres. Et sur les dommages éventuels à l’environnement ainsi qu’à l’emploi.
“Il n’y a pas de solution facile, pratique et gratuite ici, car si c’était le cas, nous l’aurions déjà fait. Au lieu de cela, il y a des opportunités. Les constructeurs automobiles ont combattu les ceintures de sécurité, les dispositifs de sécurité, l’essence sans plomb. Mais mettre la main sur l’organisation de notre vie, y compris économique, crée les conditions d’un bond en avant extraordinaire de la productivité humaine, de la santé et même du profit des entreprises. Un monde alimenté par une énergie abordable, durable et résiliente qui mène à un air pur et à une vie meilleure est une victoire, mais nous devrons travailler ensemble pour y parvenir.
Q – Entre autres choses, les entreprises ne sont plus structurellement neutres mais prennent le terrain pour les droits civiques, l’environnement et d’autres objectifs civils et politiques : que pensez-vous de cette tendance ? Est-ce irréversible ou va-t-il revenir après un excès ?
Les entreprises prospèrent dans des environnements stables, positifs et connectés : la guerre, l’intimidation, les pandémies, les conflits sont mauvais pour les affaires. L’optimiste en moi aimerait croire que parce que les entreprises sont dirigées par des gens qui vivent dans des communautés, qui ont des familles et qui se soucient de l’avenir, elles feraient des choses dont elles seraient fières. On peut espérer. Et en attendant, en s’organisant ensemble et en parlant ouvertement, les consommateurs peuvent changer la voie des entreprises en un temps étonnamment court.
D – Ces derniers jours, nous avons été témoins de la mort de nombreuses personnes en Italie à cause de la fonte soudaine ou quasi soudaine d’un glacier. Quel impact ces phénomènes auront-ils sur l’opinion publique et sur les choix des gouvernements ?