Jacobs essaie les contres, vendredi les manches. Camossi : "Tout est sous contrôle"

L’attente pour la Coupe du monde d’Eugene grandit. Après 10 jours à Portland, le biolympien s’entraîne au départ. Le coach sur son état : « Travaillez correctement, passons à autre chose ». Vendredi, c’est aussi le tour de Tamberi, qui s’est entraîné avec son père Marco après la déchirure et le rapprochement

Le compte à rebours est sur le point d’expirer. Encore quelques jours et puis, sur la glorieuse piste de Hayward Field, les moteurs rugiront. Prêts à partir et vendredi, dans la première des dix journées des courses du championnat du monde, ce sera au tour des deux bleus les plus attendus : Marcell Jacobs et Gianmarco Tamberi. Pour briser la glace, ce sera au champion olympique du haut, à 10h10 à Eugène (19h10 en Italie) appelé à vaincre la qualification pour la finale à midi lundi. La relation avec le papa-entraîneur Marco est au moins pour le moment renouée. Les deux, dans l’Oregon, ont travaillé ensemble ces derniers jours, y compris une session technique.

Testeur

La situation de Jacobs est différente: les manches du 100, vendredi, débuteront à 18h50 heure locale, 3h50 la nuit italienne samedi, avec les demi-finales et la finale prévues le lendemain. Marcell a passé dix jours à Portland, 175km plus au nord, à s’entraîner à Beaverton, au siège de Nike, son sponsor technique. À l’heure et attendue à Eugene, aussi parce que ce matin le « test de démarrage » est prévu, c’est-à-dire une session de sorties des blocs à la commande du pistolet actionné par les juges officiels. Puis, à 15h00, 24h00 en Italie, avec le réalisateur Antonio La Torre, Tamberi et d’autres Azzurri, il est attendu à Asics Hall, à l’Erb Memorial Union, une structure qui accueillera les activités de communication bleues, lors de la conférence de presse de lancement . de l’examen.

« Sous contrôle »

Concernant son état, après les nombreuses semaines perdues à cause de la blessure au quadriceps de la jambe gauche, personne n’est déséquilibré. Pas même l’entraîneur Paolo Camossi, une sorte d’ombre du policier de Brescia, pas seulement sur le terrain. « La situation – dit le technicien de Gorizia – est sous contrôle. Heureusement, tout se passe bien. Marcell fonctionne correctement. Continue ». Le doublé d’or de Tokyo, à en croire les vidéos postées sur leurs comptes sociaux ces derniers jours, qui le proposaient souvent en pleine poussée sur la piste submergée par le vert du campus, entre étirements et accélérations, apparaît en excellente forme. Mais les impressions sont une chose, la réalité en est une autre. Surtout quand parmi les adversaires à défier, outre des sportifs comme le Canadien De Grasse, le Kenyan Omanyala, les Jamaïcains Blake et Seville et le Sud-Africain Simbine, on compte quatre Américains du calibre de Kerley (l’homme à battre) , Coleman, Bromell et Bracy qui, chez eux, vendront chèrement leur vie. Encore quelques heures d’attente : alors la vérité éclatera puissamment. La piste ne ment pas.



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