Les dossiers d’Uber révèlent comment les meilleurs politiciens européens ont secrètement aidé Uber : Emmanuel Macron et Neelie Kroes nommés

Des centaines de fichiers divulgués ont révélé comment Uber a soudoyé des politiciens de premier plan, évité des contrôles et jusqu’où il est allé pour échapper à la justice. Ils détaillent comment Uber a reçu l’aide de dirigeants tels qu’Emmanuel Macron et l’ancienne commissaire européenne Neelie Kroes. Mais des affaires criminelles se sont également produites en Belgique qui n’avaient jamais vu le jour jusqu’à présent. Les Uber Files sont une collection de plus de 124 000 documents et ont été divulgués par le journal britannique The Guardian.

Les fichiers couvrent 40 pays et couvrent la période de 2013 à 2017. C’est la période au cours de laquelle Uber est passé d’une startup courageuse à un géant mondial. Les plus de 124 000 dossiers internes d’Uber révèlent les pratiques éthiquement douteuses que l’entreprise a utilisées pour pénétrer de nouveaux marchés. Souvent, il y avait des lois ou des règlements qui rendaient leurs activités illégales, mais ils ont commencé à faire pression de manière agressive pour obtenir ce qu’ils voulaient.

En tant que ministre de l’Economie, Emmanuel Macron s’est donné beaucoup de mal pour soutenir Uber. Il a même dit à l’entreprise qu’il avait conclu un “accord” avec ses adversaires au sein du cabinet français. Malgré de nombreuses protestations des chauffeurs de taxi et de la base illégale, Uber a réussi à continuer à exploiter ses services via son réseau.

De plus, les hauts dirigeants d’Uber ont ordonné l’utilisation d’un «bouton d’urgence» pour empêcher la police et les régulateurs d’accéder à des données sensibles lors de perquisitions dans les bureaux d’Uber. Deux des meilleurs conseillers de Barack Obama pendant la campagne présidentielle, David Plouffe et Jim Messina, ont aidé Uber à accéder à des dirigeants, des officiels et des diplomates.

L’ancienne vice-présidente de la Commission européenne, Neelie Kroes, a également secrètement fait pression pour la société technologique américaine Uber en 2015 et 2016, même après que la Commission européenne lui ait explicitement interdit d’occuper un poste dans l’entreprise. Kroes a approché des représentants du gouvernement, de hauts fonctionnaires et le Premier ministre Mark Rutte au nom d’Uber. L’entreprise d’un milliard de dollars voulait influencer la législation sur les taxis et une enquête criminelle sur Uber via Kroes.



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