Des trombones, des voix fortes et une mouette au North Sea Jazz


Des instruments à clavier sont répartis sur la scène : un piano à queue, divers synthétiseurs, le key-tar blanc campy est également prêt. claviériste Herbie Hancock prend son titre d’artiste en résidence au pied de la lettre, il vit effectivement au North Sea Jazz. C’est sa trentième fois au festival qui en connaît la 45e édition. Et l’Américain de 82 ans a fait de la nouvelle scène de la RTM – un atout avec un bon son et une belle vue – son salon.

Peut-être à cause des nombreuses vieilles connaissances dans la programmation, cette atmosphère chaleureuse domine pendant le festival samedi. Les vides dus à la maladie sont également intelligemment comblés par des hôtes fiables. Serait-il vrai que le public est moins pressé qu’avant, moins stressé de manquer quelque chose ? Ou est-ce à cause de la conception plus large?

La bonne chose à propos d’un ami de la famille comme Hancock, c’est qu’il amène d’autres amis avec lui. Hancock produit d’abord des effets spatiaux sur le synthétiseur, puis Loueke fait sonner sa guitare comme un instrument extraterrestre funky sur Actual Proof. La contribution du trompettiste Terence Blanchard à ‘Footprints’, une ode au bon ami de Hancock, Wayne Shorter, est également merveilleuse.

Trombone Shorty.
Photo Andreas Terlaak
Il y avait un programme avec des instrumentistes féminines dans la salle Ienisseï. Le saxophoniste finlandais Linda Fredriksson était l’un des moments forts.
Photo Andreas Terlaak
Short pour trombone et le saxophoniste finlandais Linda Fredrikssonl’une des stars d’un programme plein d’instrumentistes féminines dans la salle Ienisseï.
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Autour d’une pièce Short pour trombone sa soirée jazz entraînante avec le classique ‘When the Saints Go Marching In’. Shorty tire des notes crépitantes de sa trompette à coulisse, soutenues par des cuivres plus puissants et une guitare rock. Mais North Sea Jazz ne serait pas North Sea Jazz si cette valeur fixe n’était pas une surprise. Dans l’une des plus petites pièces à l’étage, le sud-africain utilise Malcolm Jiyane Arbre-O le même instrument mais chuchotant, tendrement et intensément. Derrière lui se trouvent encore plus de talents de la scène jazz sud-africaine en plein essor.

Au fur et à mesure que la soirée avance, l’accent passe de l’instrumental au vocal. Chanteuse Mélodie Gardot transforme le salon de Hancock en un bar de jazz. Avec beaucoup de cool – en talons hauts, les lunettes de soleil sous de longues mèches blondes – elle chante sa bossa nova traînante en anglais, français et portugais. Plus encore que le trombone, la voix a de nombreuses applications. Dans une salle basse où la contrebasse perce presque le plafond suspendu, le trio des Suisses Lucie Cadotsch† Son bassiste et saxophoniste sont des improvisateurs suédois. Cadotsch rend l’improvisation accessible avec une parfaite maîtrise de la voix et de la technique. Espérons que l’année prochaine dans une salle plus grande.

Zoé Modiga.
Photo Andreas Terlaak
Dame Merle.
Photo Andreas Terlaak
Zoé Modiga et Lady Blackbird.
Photos Andreas Terlaak

Pourtant, rien ne bat la gorge de Dame Merle† Elle arrive avec un grand chapeau noir incliné contre les cheveux blancs duveteux, porte de longs gants et rien d’autre : un body noir avec ce qui ressemble à un string. Sa voix est géniale. Elle s’approprie les classiques de la soul et du jazz avec beaucoup de bombardements vocaux, sans kitsch.

Puis un oiseau apparaît. Un vrai. Lady Blackbird emprunte son nom à une chanson de Nina Simone. Dans ce document, Simone utilise le merle pour chanter sur la position restreinte des femmes noires : ‘Pourquoi tu veux voler Blackbird, tu ne voleras jamais† Juste au moment où Lady Blackbird chante cela, un énorme goéland marin se pose sur les poutres de fer pour la lumière et le son juste au-dessus du chanteur. Le gros animal est piégé dans la pièce couverte.

Le goéland noir et blanc ne semble pas paniquer. Lorsque la chanson est terminée, comme si elle devait l’être, l’animal saute par-dessus les poutres jusqu’à derrière la tribune où il peut s’échapper vers la zone extérieure d’Ahoy.

S’il y avait eu une caméra attachée à la mouette, vous pourriez voir comment le public formait un cercle autour de la scène extérieure Zoé Modiga† Cette grande chanteuse sud-africaine vient de sortir de scène pour danser pour conclure son set de chansons jazz basées sur la culture du Kwazulu Natal. Ce sont des chansons sur la lutte sociale et la liberté. Les grands exemples de Modiga sont, oui, Nina Simone et Erykah Badu, qui commencent à ce moment une magnifique performance dans la grande salle du Nil.

Han Bennink (80 ans) qui a donné un concert avec l’Orchestre ICP.
Photo Andreas Terlaak
Han Bennink (80 ans) qui a donné un concert avec l’Orchestre ICP.
Photo Andreas Terlaak
Han Bennink (80) s’est également produit au North Sea Jazz Festival, ici lors du concert avec l’Orchestre ICP.
Photos Andreas Terlaak

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