La communauté d’achat française Private Sport Shop et le e-commerçant britannique SportPursuit s’associent. Mardi, les deux sociétés ont annoncé leur fusion pour former le groupe Sportscape. La fusion accélère “la vision partagée du groupe de créer la première communauté européenne du sport et de l’outdoor”, selon un communiqué. La fusion créera “une entreprise de plus de 200 millions d’euros de chiffre d’affaires en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne et dans dix autres pays”.
Le groupe Sportscape sera dirigé par Sébastien Rohart, l’ancien PDG de Private Sport Shop. Adam Pikett, co-fondateur et actuel PDG de SportPursuit, occupera le poste de Chief Vision Officer de la nouvelle société faîtière. Les activités opérationnelles des deux partenaires de la fusion resteront entre de bonnes mains : Luke Pikett continuera à gérer les affaires courantes de SportPursuit, Yannick Leouffre conservera son rôle de direction correspondant chez Private Sport Shop.
Sébastien Rohart, le nouveau PDG de Sportscape Group, a expliqué le contexte de la fusion : “La fusion crée un leader du marché européen avec une offre unique pour nos clients et nos marques partenaires”, a-t-il expliqué dans un communiqué. “Nous combinons l’expertise sportive extrêmement large et la présence sur les réseaux sociaux de Private Sport Shop avec l’expertise en technologie et en données de SportPursuit.”
Selon le Sportscape Group, l’association dispose d’une “communauté numérique très engagée” avec environ quatre millions de followers sur les réseaux sociaux et plus de trois millions d’utilisateurs d’applications. La fusion offre “aux marques partenaires du groupe une audience plus large et une couverture géographique plus large, avec des audiences fortes et croissantes en France, au Royaume-Uni, en Allemagne et dans dix autres pays”, selon un communiqué. Le nouveau groupe se concentre désormais sur la poursuite de la croissance et offre également la perspective d’acquisitions : “La fusion entraînera non seulement une croissance significative par le biais d’une expansion organique, mais constituera également une base solide pour d’autres activités de fusions et acquisitions en Europe et au-delà”, a expliqué das Company.