La reine Elizabeth de Grande-Bretagne est arrivée en Écosse pour une visite officielle. Elle est arrivée à Édimbourg dans un train royal. La reine de 96 ans, qui a des problèmes de santé, est descendue du train sans aide, ont rapporté avec enthousiasme les médias britanniques. Elle s’entretient dans la capitale écossaise avec le Premier ministre Nicola Sturgeon, entre autres.

Sturgeon annoncera mardi son intention d’organiser un autre référendum sur l’indépendance de l’Écosse en octobre 2023. En septembre 2014, 55 % des électeurs ont voté contre l’indépendance lors d’un référendum. Mais à cause du Brexit, un certain nombre d’Écossais le regrettent désormais. En Écosse, 62 % des électeurs ont voté pour l’adhésion à l’Union européenne en 2016. En 2014, le référendum a eu lieu en Écosse parce que le gouvernement de Londres a accordé des pouvoirs spéciaux pour le faire. Le gouvernement du Premier ministre Boris Johnson ne semble pas prêt à le faire pour le moment.

Nicola Sturgeon expliquera au Parlement écossais vers 15 heures (notre heure) comment elle envisage d’organiser son plébiscite. Elle estime que sa majorité au Parlement écossais lui donne le pouvoir de le faire. Le gouvernement britannique conteste cela.

Référendum

Le Parti national écossais de Sturgeon souhaite organiser un référendum depuis des années, mais il est difficile d’organiser un plébiscite dont le résultat soit largement reconnu si Londres et les opposants écossais à la sécession s’opposent à sa validité. Sturgeon pourrait appeler cela un référendum consultatif pour adoucir les opposants.

L’indépendance de l’Ecosse n’a pas besoin d’avoir beaucoup d’importance pour le monarque du royaume. Les royaumes d’Angleterre et d’Écosse ont reçu un roi en 1603, mais sont restés deux États séparés pendant plus de cent ans.



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