L’exigence du masque est à nouveau prolongée, toujours sans justification


Par Gunnar Schupelius

L’intervention de l’État dans les libertés civiles exige toujours une justification. L’exigence du masque est commandée sans justification. Elle incarne le manque de respect du gouvernement pour les individus, dit Gunnar Schupelius.

Le Sénat a prolongé “la période de validité de l’Ordonnance sur les mesures de protection de base contre le SRAS-CoV-2” jusqu’au 27 juillet. Cela signifie que l’exigence du masque FFP2 dans les transports publics locaux reste en vigueur.

Aucune raison n’a été donnée à cela. C’est incroyable, car à 34 degrés à l’ombre, le masque n’est pas amusant et il y a beaucoup de preuves que les fibres du matériau pénètrent dans les poumons.

Quiconque veut se protéger peut le faire, mais pourquoi tout le monde est-il obligé de le faire ? Avons-nous une situation d’infection aiguë? Non, nous ne le faisons pas. Y a-t-il un mutant dangereux à la porte ? Les hôpitaux sont-ils débordés ? Non non plus.

Nous avons envoyé dix questions à la sénatrice responsable de la santé, Ulrike Gote (Verts). Elle n’a pas répondu à une seule et a plutôt fait référence à l’Institut Robert Koch (RKI) du ministère fédéral de la Santé.

L’Institut Robert Koch “continue de recommander le port du masque facial dans certaines situations en public (…)”. Cependant, le RKI ne recommande pas de faire un règlement à partir de cette recommandation.

C’est exactement ce que le sénateur Gote a fait et il ne peut pas expliquer pourquoi. Nous vous avons demandé si vous saviez dans quelle mesure le masque FFP2 dans les transports publics locaux aide à contenir la propagation de l’infection ? Pas de réponse!

Nous voulions savoir combien de temps vous pouvez porter un masque FFP2 sans interruption et quels dommages pour la santé peuvent survenir lors de son port ? Pas de réponse!

Ces questions ne sont-elles pas à poser à l’autorité sanitaire et cette autorité n’est-elle pas obligée d’y répondre ? Oui c’est elle. Mme Gote n’estime évidemment pas nécessaire de se conformer à cette obligation.

L’exigence de masque sur le BVG et le S-Bahn est non seulement mal justifiée, elle manque également de toute logique, puisque cette exigence ne s’applique plus dans les espaces publics, par exemple lors de courses ou lors d’un concert.

Le Bundestag a tranché en mars sous l’impulsion du FDP. Depuis, les États fédéraux ne sont plus autorisés à commander généralement le masque, sauf dans les transports publics locaux. Cette exception est utilisée par le Sénat de Berlin.

Si l’État exige que les gens portent un masque facial, un parapluie ou un manteau, il empiète sur la liberté individuelle, qui est garantie par l’article 2 de la Loi fondamentale. Une telle intervention doit être justifiée.

Dans une grande partie de la politique, cependant, il semble y avoir une perte de conscience du besoin de justification. L’obligation du masque, qui est prolongée à maintes reprises sans justification, incarne le manque de respect du gouvernement pour l’individu.

Gunnar Schupelius a-t-il raison ? Appel : 030/2591 73153 ou e-mail : [email protected]



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