En octobre de l’année dernière, la délégation a imposé des normes de rejet plus strictes pour 9 PFAS – un nom collectif pour certaines substances synthétiques pratiquement impossibles à décomposer. Les normes entreraient en vigueur immédiatement et se situeraient entre 1 et 20 microgrammes par litre. Pour le PFOS, par exemple, la norme a été resserrée à 0,1 microgramme par litre.

Cependant, 3M a fait appel de la décision de la députation, ce qui signifie que le dossier s’est retrouvé sur le conseil d’administration de Demir. Sur avis de la Commission régionale des permis environnementaux, elle décide de durcir les normes de rejet pertinentes pour toutes les substances mentionnées à un maximum de 0,1 microgramme par litre et cela avec effet immédiat, a indiqué lundi le ministre.

La norme qui était déjà prévue pour le SPFO s’applique donc également à 8 autres substances. Des conditions spéciales sont imposées pour les autres substances qui ne sont pas nommées dans le permis, selon lesquelles une norme de rejet distincte doit être demandée. « Je m’attends à ce que des entreprises telles que 3M investissent pleinement pour maintenir les concentrations de substances dangereuses présentes au strict minimum. Il y aura une surveillance étroite pour s’assurer que ces normes de rejet sont respectées et si des violations sont constatées, des mesures seront prises, comme cela a déjà été fait par des mesures sécuritaires et administratives contre la multinationale », souligne Demir.



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