Le champion des Ineos Grenadiers avait fait part de sa déception face à l’élection du nouveau président Gustavo Pedro, soutenant ses adversaires politiques dans la campagne électorale. Et voilà que la contestation est déclenchée : « Vous êtes une déception, vous ne nous représentez pas »

Après l’accident, voici les disputes : l’année 2022 d’Egan Bernal continue de s’avérer plutôt compliquée. A l’approche des dernières élections en Colombie, le champion des Ineos Grenadiers, vainqueur du Tour de France 2019 et du Giro d’Italia 2021, s’était aligné contre le futur président élu Gustavo Pedro. Bernal n’avait pas hésité à soutenir ouvertement les adversaires de Pedro, soutenant d’abord Federico Gutiérrez puis Rodolfo Hernandez au second tour. Cette ingérence dans la sphère politique n’est pas passée inaperçue et c’est ainsi qu’une véritable contestation a pris forme par une tranche des partisans du nouveau chef de l’Etat.

L’attaque

Le geste le plus fort s’est produit à Zipaquirá, la localité où réside habituellement Bernal. Ici a été barbouillé la grande fresque que les habitants avaient dédiée à Egan juste après la victoire du Tour 2019. Un succès historique, car aucun Colombien n’avait jamais foulé Paris en maillot jaune. Sur le portrait se dresse une inscription éloquente : « Déception, ne nous représentez pas ». L’incident a été annoncé par le directeur de l’Institut municipal de la culture, des loisirs et des sports de Zipaquirá, Freddy Espinosa.

Sans peur

Bernal est attaqué, mais sur Twitter il explique : « A ceux qui s’inquiètent des ‘attaques’ reçues, je me souviens qu’il y a 5 mois j’étais pratiquement mort et aujourd’hui je peux penser à reprendre la course. Après tout ce que j’ai vu dans ma vie, je ne pense pas que ces choses me dérangent ». Actuellement, le grimpeur sud-américain est à Monte-Carlo occupé à s’entraîner en vue du retour aux compétitions, probablement fin juillet.



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