LA fan de M. Bean lou ils se souviendront dans le rôle du protagoniste de la série homonyme des années 90. Maintenant Rowan Atkinson débarque sur Netflix avec L’homme contre l’abeillecomposé par 9 épisodes courtsen se concentrant sur combat entre un homme et une abeille. Une bataille va se révéler la cause de mille événements inattendus avec des conséquences désastreuses.
L’homme contre l’abeillel’intrigue des épisodes
Trevor Bingley (Rowan Atkinson) est un homme d’âge moyen, maladroit et maladroitabsolument incapable d’occuper un emploi. La faute n’est pas la sienne, mais la sienne circonstances inhabituelles et incontrôlables qui, de temps à autre, prennent le relais. Il est séparé de Jess (Claudie Blakley)avec qui il entretient une relation non idyllique, précisément à cause de son approche de la vie.
Sa fille Maddy (India Fowler), en revanche, adore ça. Malgré sa personnalité extravagante et hors du commun, elle l’aime tel qu’il est. Pour elle, c’est un repère essentiel. La veille de notre départ ensemble pour les vacances d’été, Trevor obtient un emploi de gardien. Le logement à vérifier est une villa de luxe dans la campagne anglaisequi lui sont confiés pendant une semaine par les propriétaires, Nina et Christian Kolstad-Bergenbatten (Jing Lusi et Julian Rhind-Tutt)un jeune couple riche et snob.
La villa est en domotique et Bingley est tout de suite en difficulté évidente, mais espère dissiper tout doute en étudiant le manuel d’instructions, qui prend bientôt feu. Pour ajouter une composante de contrainte, l’entrée dans la maison d’une abeille. Un événement assez courant, mais pour Trevor, ce sera le début d’une semaine très difficile, qui aura des conséquences dévastatrices. De tous les points de vue.
Rowan Atkinson continue de gâcher
Dans la villa se trouvent des œuvres d’art inestimables, un parking de plusieurs dizaines de millions de livres, ainsi que le chien Cupcake, allergique aux noix. Les indications laissées par les propriétaires sont nombreuses, mais d’administration ordinaire. Pourtant, pour le maladroit Trevor, la permanence se transforme rapidement en un cauchemar éveillé.
La faute à l’abeille qui se promène dans la maison sans lui laisser de répit. Ce qui pour beaucoup est un bourdonnement ennuyeux, pour le protagoniste de L’homme contre l’abeille tourne à l’obsession. Commence alors une lutte épuisante pour chasser l’insecte, mais l’entreprise échoue de minute en minute. Petit à petit, pour tenter de mettre fin au bruit, l’homme cause des dégâts importants à la maison et aura du pain sur la planche même avec le chienqui mangera évidemment des toasts enrobés de beurre de cacahuète.
Désespéré et épuisé, il se confie à Jess, qui lui fait remarquer que le motif se répète. Ce n’est peut-être pas la faute de l’abeille, mais sa façon de réagir aux choses. « Arrêtez d’être harcelé par des choses stupides qui n’ont pas d’importance », dit-il, « ils ne sont pas tous en colère contre vous. » Pourtant, Trevor se sent traqué et poursuit son défi avec l’abeille. Un défi qui le fera condamner à 3 ans de prison. Ce qui se passera une fois qu’il sera enfermé dans la prison est à découvrir. Sera-t-il capable de prouver qu’il n’est pas un criminel, mais juste un maladroit ? Et comment l’ex-femme et sa fille vont-elles réagir ?
Revue de la série Netflix
L’homme contre l’abeille est une série drôle qui exploite les registres de l’absurde et de la comédie, chers à Rowan Atkinson, sans négliger certains nuances qui appartiennent à la drame et retourner un personnage aux multiples facettes. Par rapport au célèbre titre des années 90, ici les épisodes ne représentent pas des situations différentes, mais sont plus proches d’une film divisé en chapitres.
Chacun de 9 épisodes montre un événement inattendu auquel Trevor doit faire face, mais il n’y a qu’un seul fil conducteur. Atkinson est parfait dans le rôle, grâce à son expressivité marquée et à une proxémie indéniable. Les blagues sont très peu nombreuses, mais l’effet d’ennui n’est pas touché. En effet, la vision est encore captivant et amusant.
Né en 1955, l’acteur anglais en a un derrière lui longue carrière au cinéma et à la télévision. Parmi les films auxquels il a participé, Quatre mariages et un enterrement, Aime vraiment – Aime vraiment et la trilogie Johnny Anglais. Le rôle de la consécration, cependant, reste celui de M. Bean. Un culte de la comédie anglaisece qui lui a valu un succès mondial.
Une étape importante, mais aussi une étiquette dont il est impossible de s’affranchir. Et c’est peut-être pour cela qu’en 2021 il déclara publiquement que ne portera plus les vêtements de Mister Bean. Pas mal, car en réalité son Trevor Bingley se souvient de lui à bien des égards.
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