Covid, coup de poing : freine la descente des infections


Les courbes de l’épidémie de Covid-19 commencent à ralentir leur descente : c’est vrai pour celle des admissions en réanimation comme pour les nouveaux cas et les décès, alors que dans environ la moitié des provinces les valeurs d’incidence se sont arrêtées tombent et sont dans une phase de stase. La baisse des infections dans la semaine du lundi 28 au dimanche 6 mars a été de 11,7 %. C’est-à-dire qu’on passe de 289 598 cas hebdomadaires à 255 656. La semaine dernière, c’était -20%, le premier -24%. Pas seulement. Les données des derniers jours indiquent une légère hausse des contaminations : 35 057 nouveaux cas le dimanche 6 mars contre 30 629 le dimanche précédent ; 39 963 le samedi 5 mars contre 38 375 le samedi précédent.

Arrête la baisse des admissions en soins intensifs

En ce qui concerne les hospitalisations, toutes les régions italiennes ont actuellement des numéros de bande blanche (hospitalisations ordinaires inférieures à 15 % ou en soins intensifs inférieures à 10 %), à l’exception de la Sardaigne (20,2 % en zone non critique et 13,2 % en réanimation), qui enregistre toujours les données de la bande jaune. Et il faut dire que le système de couleurs sera supprimé à partir du 1er avril. Mais même si la baisse des hospitalisations se poursuit (-19% la semaine dernière), selon le mathématicien Giovanni Sebastiani du Conseil national de la recherche (Cnr), les données indiquent que « au niveau national, la première semaine de mars il y a eu un ralentissement en descente de la courbe des admissions journalières en réanimation, dont la valeur moyenne sur les sept derniers jours est égale à environ 45 unités », observe l’expert. « La même chose – poursuit-il – s’est produite depuis la dernière semaine de février pour la courbe des décès, dont la valeur moyenne au cours des sept derniers jours est égale à environ 200 décès par jour ».

Incidence stable ou en croissance dans la moitié des provinces italiennes

Les valeurs d’incidence dans les provinces sont également vers la stase: l’analyse des données de l’incidence des positifs aux deux types de tests, antigéniques et moléculaires, au cours des deux dernières semaines pour les 107 provinces italiennes, dit Sebastiani, révèle que presque la moitié d’entre eux (49) est dans une « phase d’impasse, ou de croissance », conclut Sebastiani.

L’été encore loin

« On assiste à une diminution du nombre de cas, mais on voit qu’ils diminuent plus lentement » renchérit le physicien Enzo Marinari, de l’université La Sapienza de Rome. « La tendance que nous observons laisse présager que la descente de la courbe pourrait s’arrêter dans les prochains jours, s’installer sur un haut plateau, autour de 20 000 cas par jour, mais grâce aux vaccinations le nombre de cas graves et de décès ne serait pas élevé. « . Selon le physicien, « un petit ralentissement commence également à être observé dans la descente de la courbe des décès : il faudra voir à quel niveau ils s’arrêteront ». Certes, a-t-il ajouté, « il faut considérer que l’été est encore loin et que le facteur météo ne joue pas encore ». En revanche, observe-t-il, « les deux grands pics de l’épidémie de Covid-19 en Italie de 2021 et 2020 nous les avons eus en avril »

« Nous n’avons pas à regarder les tampons positifs ou le pourcentage de positifs, car ils ne nous disent rien. Nous devons examiner les cas graves, qui va à l’hôpital, pourquoi ils y vont et combien de temps il y a. Ces données sont en baisse constante. Les départements Covid sont presque vides ou se vident. C’est vrai, il y a eu une augmentation des infections à 7 jours mais je ne suis pas inquiet, je l’aurais été si on était passé de 600 personnes en réanimation à 700″ c’est le commentaire de Matteo Bassetti, directeur de la Clinique des Maladies Infectieuses de la Polyclinique San Martino de Gênes,



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