Les djihadistes ont tué au moins 132 civils ce week-end lors de plusieurs attaques contre des villages du centre du Mali et le nombre de morts devrait s’alourdir. Les autorités maliennes l’ont rapporté lundi, écrivent les agences de presse internationales. Le gouvernement affirme que le groupe extrémiste Katiba Macina est derrière les attaques. Cela inclurait des liens avec les organisations terroristes Al-Qaïda et État islamique.
Des combattants de la Katiba Macina ont attaqué au moins trois villages de la région de Mopti Est dans la nuit de samedi à dimanche. Selon le gouvernement, un certain nombre d’auteurs sont sur la photo, mais il n’est pas clair si des arrestations ont été effectuées.
Plusieurs centaines de civils ont été tués dans des attaques dans le centre et le nord du Mali depuis le début de cette année. Les attaques sont imputées à la fois aux rebelles djihadistes et à l’armée malienne.
La France a décidé en février de se retirer du pays d’Afrique de l’Ouest et de mettre fin à la lutte contre les djihadistes. L’armée française était stationnée au Mali depuis 2013 dans le cadre de la mission de maintien de la paix de l’ONU dans le pays. Avec 270 casques bleus morts, il s’agit de la mission onusienne la plus meurtrière de l’histoire. Les Pays-Bas soutiennent la mission avec du personnel et un avion de transport, entre autres.
Les relations entre le Mali et l’Occident se sont détériorées depuis les coups d’État militaires de 2020 et 2021. Par exemple, la France dénonce l’embauche par le Mali de soldats russes du groupe Wagner.