Un accord a été trouvé sur le budget de la défense. Ce montant sera porté à 2 % du produit intérieur brut (PIB) en 2035, bien qu’il y ait six conditions à cela. Par exemple, les investissements ne doivent pas se faire au détriment de ceux du climat. « Ce n’est donc pas un chèque en blanc », déclare le Premier ministre Alexander De Croo (Open Vld).

Le gouvernement veut encore trancher dans divers dossiers avant le 21 juillet. Hier, un accord a été conclu sur le contrat de travail, aujourd’hui, le budget de la défense était au menu.

Plus tôt cette année, le gouvernement Vivaldi avait déjà accepté d’augmenter considérablement le budget de la Défense à 1,54 % du PIB (le produit intérieur brut, la valeur ajoutée de tous les produits et services produits en Belgique) d’ici 2030. Mais le Premier ministre De Croo voulait aller de l’avant. aller plus loin et porter le budget à 2 % d’ici 2035, comme convenu avec les États membres de l’OTAN il y a des années. Avec cet accord, il peut désormais déballer au sommet de l’OTAN à Madrid d’ici une semaine.

Après tout, notre pays est en retard depuis des années en matière d’argent pour la Défense. La guerre en Ukraine a une fois de plus catapulté la question au sommet de l’agenda politique des États membres de l’OTAN. La Belgique a été l’un des derniers pays à atteindre ces 2 %. Cela menaçait de ronger la crédibilité de notre pays en tant que l’un des membres fondateurs de l’organisation du traité.

Cependant, tout le monde n’était pas favorable à une augmentation des moyens de défense. L’opposition est récemment venue principalement du coin vert. Ils ont estimé qu’il valait mieux investir davantage dans les énergies renouvelables et les mesures climatiques, entre autres.



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