Le gouvernement est favorable à l’avis de la Commission européenne d’accorder à l’Ukraine un candidat à l’adhésion à l’UE. Le ministre des Affaires étrangères, Wopke Hoekstra, a qualifié la proposition d’« équilibrée » et de « bon pas ».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déposé une demande d’adhésion à l’UE quatre jours après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La Commission européenne a rendu son avis vendredi.
Les Pays-Bas ont été hésitants sur la question ces derniers mois. Le Premier ministre Mark Rutte et le ministre Hoekstra, comme le Portugal et le Danemark, n’ont pas voulu dire oui par avance à une éventuelle adhésion candidate et attendre l’avis de la Commission.
“Je voudrais demander – j’ai également demandé à la Commission de le faire – d’assurer un conseil strict et de Brutalement honnête si cela vient immédiatement, avec tous les avantages et les inconvénients », a déclaré Rutte en mai. Le Premier ministre a déclaré le mois dernier que l’Ukraine devrait d’abord mettre en œuvre des réformes.
La Commission a également assorti ce statut de conditions dans son avis. L’Ukraine peut devenir candidate, mais avant les négociations d’adhésion, le pays doit déjà avoir pris des mesures concernant l’État de droit, la lutte contre la corruption et les droits fondamentaux.
Hoekstra a qualifié les conseils de la Commission d'”équilibrés” et d'”équilibrés” vendredi. Il a souligné qu’il est important pour “l’unité en Europe d’embrasser les conseils”. La semaine prochaine, tous les chefs de gouvernement se réuniront à Bruxelles pour se consulter. Tous les 27 doivent accepter d’accorder le statut à l’Ukraine.
L’adhésion du candidat ne garantit pas l’entrée
L’UE compte actuellement cinq autres pays candidats : la Turquie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie et l’Albanie. Ces exemples montrent qu’un tel statut est tout sauf une garantie d’entrée. La Turquie, par exemple, est dans la salle d’attente depuis 23 ans. Les chances que le pays rejoigne l’UE n’ont fait que diminuer au fil des ans.
Un pays candidat doit remplir des conditions strictes avant de pouvoir adhérer, les critères dits de Copenhague. Le pays doit avoir une démocratie stable et un État de droit fonctionnel. La corruption doit donc être combattue.
Les droits de l’homme doivent également être garantis. De plus, le pays doit avoir une économie de marché qui fonctionne bien et être capable de résister à la concurrence de l’UE.