Fidan Ekiz s’en prend à Sophie Hermans : « Pleurez un peu moins ! »


Fidan Ekiz a fait un gros ricanement à Sophie Hermans dans son talk-show Op1 hier. Elle estime que le chef du parti VVD « devrait pleurer un peu moins » et gérer un peu plus.

© OBNL

Le discours de Sophie Hermans au congrès du VVD le week-end dernier a bien agité les langues. Là, elle a tenté de faire face aux critiques qui l’accusent d’être devenue chef de parti uniquement parce que son père est un parti important et parce qu’elle a été l’assistante personnelle du Premier ministre Mark Rutte pendant des années.

Sophie qui pleure

Sophie a reçu des applaudissements incroyablement longs après les mots suivants : « Il y a des gens qui pensent que je suis ici parce que je suis la fille de Loek Hermans. Il y a des gens qui pensent que je suis ici parce que j’étais l’assistant politique de Mark Rutte. Mais je suis ici parce que je suis moi-même, je suis Sophie Hermans.

L’opposant politique Geert Wilders a immédiatement su frapper Sophie. Il l’a qualifiée de « porte-sac de M. Rutte » lors d’un débat à la Chambre des représentants mercredi, après quoi l’homme politique a dû pleurer un peu. Selon les critiques, cela l’a rendue particulièrement vulnérable.

Fidan se déchaîne

Fidan Ekiz lance maintenant un gros ricanement à Sophie. Elle s’est exprimée hier dans son talk-show Op1, où Sophie n’était pas à table, du problème des réfugiés. Selon elle, il y a une « situation inhumaine » dans le centre pour demandeurs d’asile de Ter Apel, où il n’y a pas assez de places pour dormir.

Le présentateur, se référant à Sophie en pleurs : « Vous n’arrivez pas à comprendre. Scandaleux, oui. On pourrait penser que les chefs de faction pleurent un peu moins parce qu’ils se sentent blessés et dirigent le pays. Eh bien, je pense que oui.

Tentes loin

Fidan se demande également si la Croix-Rouge ferait bien de démolir les tentes que l’organisation avait installées à Ter Apel. « Il y a une raison pour laquelle ces tentes ont été installées là. Ces derniers jours, nous entendons dire que les réfugiés doivent dormir sur des chaises, dormir dehors. »

Elle demande à la responsable de la Croix-Rouge, Heleen van den Berg : « Maintenant, je me demande : je comprends que vous voyez – et nous le voyons tous aussi – que la situation est devenue intenable, mais pourquoi voudriez-vous retirer ces tentes ? »

« Alors ils n’ont rien ! »

Heleen pointe le froid et l’insécurité. « Nous avons toujours dit que ces tentes étaient une solution à court terme. Nous pensons que les demandeurs d’asile aux Pays-Bas doivent être accueillis dans la dignité et nous constatons que ce n’est pas possible pour le moment. La situation est également dangereuse, des objets sont volés dans les tentes et les gens ne se sentent pas en sécurité.

Fidan : « Alors ils n’ont plus rien. »

Hélène : « Ce n’est rien. Il fait froid, ils sont ensemble sous une tente. Cette situation n’est pas tenable. À un moment où nous laissons ces tentes debout, nous ne coopérons pas non plus sur une solution à long terme. »

Fragment

Le fragment de l’émotive Sophie Hermans :



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